Sony Cyber-shot DSC-HX9v : la promesse
Depuis quelque temps, Sony a la pêche côté photo grand public : ses NEX se vendent comme des petits pains et son capteur Exmor R (modèle CMOS inversé) fait des merveilles dans le monde des compacts, au point que la marque devance très souvent la concurrence en termes de qualité d’image dans les basses lumières. Ce qui a permis à Sony de ravir la palme du meilleur compact super zoom à Panasonic avec son excellent Cyber-shot HX7v, un appareil dont ce HX9v reprend les bases, tout en en allant plus loin…
Sony Cyber-shot DSC-HX9v : la réalité
S’il n’y a presque rien à dire sur les finitions, bonne qualité de fabrication, design sobre et élégant, il faut noter que l’appareil se recharge par en-dessous à l’aide d’une prise propriétaire. Primo, cela immobilise l’appareil quand on veut le recharger (ou alors il faut acheter un chargeur externe) ; deuxio, en cas de perte du câble, son remplacement sera coûteux. Avec ceci de plus qu’il est encombrant, puisqu’il réunit la prise USB, la prise de courant et les sorties vidéo. L’ergonomie de l’appareil reste un modèle du genre, notamment avec des menus à la fois beaux et qui « parlent » avec de belles icônes. Pentax et Olympus, vous pouvez copier !
Un excellent zoom, mais anesthésié
Tout comme le Panasonic Lumix TZ20 (et son jumeau, le Leica V-Lux 30), le Cyber-Shot HX9v dispose d’un zoom optique x16. Ce qui est très franchement impressionnant compte tenu de la relative petite taille de l’appareil. Heureusement que les bridges poussent à x30, sinon il ne leur resterait pas grand-chose ! Côté qualité optique justement, Sony a fait fort pour un tel zoom (24-384 mm) : le piqué est excellent au centre de l’image et correct dans les coins en grand-angle. En zoomant, les défauts s’effacent et l’image est très bonne en milieu et bout de zoom.
La déformation du grand-angle est visible sur les bords de l’image, mais cela reste bon travail. Du très bon travail de la part des opticiens de la marque (et sans doute des ingénieurs en charge de programmer l’amélioration logicielle). Le seul reproche que l’on peut faire à l’appareil, c’est la lenteur de déploiement de son zoom : à côté du Fujifilm F5500 EXR, ce Sony semble être sous Lexomil.
Le champion absolu de la vidéo
Pour le croire, il suffit de regarder la comparaison réalisée par le site américain EOS HD, qui a mis ce HX9v en face du reflex Canon EOS 600D. Si ce dernier, équipé d’un grand capteur, donne de meilleurs résultats en basses lumières (et dispose d’optiques interchangeables), le HX9v offre une qualité souvent supérieure (images plus piquées, plus détaillées), une mise au point plus rapide et une stabilisation de grande qualité, même à bout de bras en mode zoom.
Le secret de cette qualité : un mode Full HD 1080p (et non un simple 1080i) à 50 images pleines par seconde au débit élevé de 28 Mbit/s. La puissance du processeur du HX9v lui permet donc de traiter beaucoup d’informations par seconde et de rendre des vidéos incroyablement plus riches et plus nettes que la concurrence et que bien des caméscopes d’entrée de gamme.
Sony toujours champion des basses lumières
Le capteur Exmor R de Sony est l’une des avancées majeures des compacts numériques de ces trois dernières années. Et cette réussite ne se dément pas : ce HX9v offre d’excellents résultats en basses lumières avec des images détaillées, totalement exemptes de bruit à 800 ISO, sans défauts majeurs à 1 600 ISO ! Seul un zoom à 100 % montre les traces de renforcement des détails, mais on laisse ce soin aux pinailleurs.
Mode panorama de tueur
Médiocre pour Olympus, perfectible pour Pentax, le mode panorama par balayage de Sony est un modèle du genre. On choisit le sens et la définition, on bouge l’appareil d’un mouvement de bras et on se retrouve avec une image panoramique souvent impeccable. Là où certains constructeurs se limitent à n’offrir que 1 080 points de définition verticale, ici les clichés peuvent atteindre 10 480 (x 4 096 points) !
Quant à la 3D, c’est un petit plus appréciable, mais qui dépend du type de scène photographiée : l’effet de profondeur s’apprécie différemment selon la focale, le cadrage, etc. Enfin, le GPS est un animal sauvage sur le HX9v : il lui faut beaucoup de temps pour capter les signaux des satellites. Dans une ville dense, comme Paris, il peine à actualiser rapidement sa position : des clichés pris place d’Italie ont été marqués butte Montmartre.
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