Samsung NX11 : la promesse
En février 2010, Samsung avait surpris le monde de la photo en lançant son premier compact à optiques interchangeables. Un appareil sorti de nulle part, développé en interne, dans les laboratoires coréens, plutôt bon. Après un NX100 moins convaincant, arrive en ce milieu d’année le successeur du NX10, fort logiquement appelé NX11. Le constructeur retrouvera-t-il sa dynamique ?
Samsung NX11 : la réalité
Blanc bonnet et bonnet blanc : entre le NX10 et le NX11, les différences cosmétiques sont pour ainsi dire nulles. A part le bouton iFunction, et deux trois ajustements, les deux boîtiers sont presque jumeaux.
Le bouton iFunction ou la fausse bonne idée
Inauguré avec le très médiocre NX100, iFunction est un bouton physique placé sur les optiques qui permet aux néophytes de faire varier les valeurs d’exposition, de balance des blancs, d’ouverture du diaphragme, etc. en tournant la bague de mise au point. Dans les faits, l’optique du NX100 perdait en plage optique et, beaucoup plus grave, abandonnait la stabilisation optique.
L’optique du NX11 est heureusement un classique 18-55 mm stabilisé enrichi d’iFunction. Dans la pratique, cette idée demande à être améliorée car l’appareil, au look expert, ne joue pas pleinement la carte de la simplicité dès le début. Du coup, le débutant ne s’achètera pas un tel boîtier, ou ne saura tout simplement pas à quoi sert iFunction.
Où est la différence ?
Les photos Jpeg sorties de ce boîtier cachent un lourd secret : le NX11 n’a pas été (ou très peu) amélioré par rapport au NX10. On cherche la bébête dans les basses lumières, on a le sentiment qu’il y a un légèrement moins de bruit numérique, puis on finit par se rendre à l’évidence : c’est la même chose. Il suffit de lire la fiche technique du NX11 : même capteur de 14,6 Mpix, même nombres d’images par seconde en rafale, même mode vidéo (720p), quand la concurrence a généralement pris le virage de la Full HD.
Ce qu’on aurait aimé
Parmi les améliorations que nous aurions souhaitées : un viseur électronique de meilleure qualité, un écran orientable, un mode panorama par balayage, la vidéo Full HD et un mode rafale plus performant. Tout ce dont disposent les Sony NEX, en somme. A cela, on ajouterait un parc optique de qualité (dont seul le format Micro 4/3 d’Olympus et Panasonic peut s’enorgueillir), un mode vidéo exploitable professionnellement comme sur le Panasonic GH2 et un autofocus aussi bon que l’Olympus Pen E-P3.
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