Panasonic Lumix DMC-G3 : la promesse
Après un G2 aux ventes décevantes, le G3 vient essayer de laver l’affront. Performante sur le segment des vidéastes amateurs/pros avec son GH2, la marque japonaise peine à faire adopter ses modèles d’entrée de gamme. Entre appareil photo et caméscope, le G3 est-il un bon compromis ?
Panasonic Lumix DMC-G3 : la réalité
Avec ce G3, Panasonic a trouvé le bon équilibre ergonomique entre reflex et compact. On garde les molettes de sélection de mode et de navigation d’un reflex, tandis que le reste des commandes passe par des boutons et des menus issus des compacts. Exit les sélecteurs de mode rafale et de type de mise au point, les leviers qui complexifiaient la prise en main (et l’apparence) de l’appareil ! Cette cure de simplicité est la bienvenue, et ce, d’autant que l’écran tactile permet de rapidement trouver les fonctions. Le boîtier a encore minci par rapport à la précédente version, ce qui est bien pour les petites mains, moins pour les grosses.
Excellent capteur
Aussi bon que celui du GH2, le capteur Live MOS Micro 4/3 de16 Mpix du G3 offre d’excellents résultats, notamment en basses lumières, où les 1 600 ISO sont quasi exempts de bruit numérique. Le rendu des tons chair est, comme toujours chez Panasonic, un peu trop numérique à notre goût, mais la qualité d’image est excellente, même avec l’optique de base. Et quand on connaît la qualité des optiques Panasonic en Micro 4/3, on ne peut qu’avoir l’eau à la bouche en pensant au 20 mm F1.7 voire au Panasonic/Leica 25 mm F1.4.
Mode vidéo performant, mais bridé
Si le G3 ne se veut pas aussi performant en vidéo que le GH2 – son mode vidéo est Full HD 50i (et non 50p comme pour le GH2) -, il est tout de même excellent. L’image ne fourmille jamais, toujours fluide et bien contrastée. Le son du micro intégré est plutôt bon, de même que la stabilisation et la maîtrise des déformations des lignes verticales. Un beau tableau avec un bémol : avec une telle qualité, on aurait aimé que Panasonic permette aux jeunes vidéastes d’aller plus loin. Seulement voilà, l’appareil est bridé : pas de mode d’exposition manuelle et surtout pas de prise pour un microphone. Dommage !
Bon écran tactile, viseur convenable
Toujours aussi agréable, l’écran orientable et tactile est un atout précieux pour les prises de vue acrobatiques (à terre, à bout de bras) et discrètes. La définition de 460 000 points est très satisfaisante ; l’écran, bien lisible en plein jour. Sans être mauvais, le viseur est moins attrayant, mais il est très utile pour assurer une meilleure tenue de l’appareil ou faire le vide et se concentrer sur son sujet.
Afin de tirer le meilleur parti du G3, il est recommandé de paramétrer le Q.Menu : en appuyant sur la touche Q.Menu, puis sur l’icône en bas à gauche (un Q et une tête de clé à molette), vous pouvez choisir les fonctions qui s’afficheront dans le menu. Une personnalisation bien pratique.
Peu de raffinements
Peu de modes créatifs, pas de mode panorama à la Sony, pas de mode connecté, pas de rafale performante : si les fondements du G3 sont bons, il ne dispose pas des agréments d’un Olympus (effets créatifs soignés) ou d’un Sony (performances brutes). Du coup l’appareil, bien que bon, paraît un peu terne face à la concurrence.
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