Epson Stylus DX4450 : la promesse
Avec un prix incroyablement bas, la Stylus DX4450 d’Epson affiche aussi des vitesses d’impression élevées. Le constructeur ne cache pas non plus sa
satisfaction quant à la qualité des documents obtenue, aussi bien en
noir et blanc qu’en couleurs.
Toutes ces belles promesses sont très
alléchantes. Mais comme Saint Thomas, tant que nous n’avons pas
constaté de nos propres yeux, il nous est difficile de croire de tels
propos. Petite vérification en tests.
Epson Stylus DX4450 : la réalité
Si l’installation de l’imprimante n’a vraiment rien de compliqué,
comptez tout de même une dizaine de minutes, le temps pour les drivers
et les différents logiciels de prendre place dans votre ordinateur.
Autre élément, logique au vu du prix,
aucun écran n’est disponible sur le produit lui-même.
Son
fonctionnement autonome est-il pour autant pénalisé par cette absence?
Pas vraiment! Car quand on pense à une fonction indépendante du
PC, le mode photocopieur est le premier qui vient forcément en tête.
Et, de ce point de vue, l’ergonomie de l’imprimante est aussi sobre
qu’efficace.
En effet, en plus des boutons on et stop (pour interrompre
une opération), trois autres touches sont
présentes, toutes dédiées au mode photocopieur. Vous avez donc trois
possibilités: photocopier en noir et blanc, en couleurs et en format
réduit. Dans ce dernier cas, le seul ratio disponible est 25%. Qui a
dit «parfait pour les anti-sèches»?
La vitesse affichée par le mode photocopieur n’est pas
exceptionnelle. Vous aurez ainsi besoin de 45 secondes pour effectuer
une copie en noir et blanc, d’un peu plus de 2 minutes en couleurs et
de plus de 6 minutes pour un format réduit.
Ces temps relativement longs
sont toutefois compensés par le fait que la qualité de rendu des
documents photocopiés, ici une couverture de magazine au format A4, est
très bonne. Seules quelques lignes horizontales sont à déplorer au
niveau des couleurs chaudes (rouge, orange et jaune), mais rien de
vraiment rédhibitoire.
Et cette qualité de rendu touche
aussi les impressions ordinaires. Alors, certes, le mode brouillon
est quasi inexploitable, sauf peut-être pour un document sans
importance que vous n’aurez pas entre les mains plus de cinq minutes.
En effet, très peu d’encre est utilisée et vous obtenez un texte gris
clair, voire très clair, voire trop clair! En regardant de plus près,
on se rend compte que les caractères bénéficient d’une résolution très
basse. En bref, tout est fait pour économiser au maximum les
cartouches.
Toutefois, en mode normal et haute qualité, la
donne change. Le premier souffre encore de quelques caractères un
tantinet baveux que l’on ne voit que si on colle son œil sur la
feuille. Le second, sans atteindre évidemment le niveau d’une
imprimante laser, est irréprochable. Difficile de croire qu’il s’agit là d’un modèle d’entrée de gamme. Le souci provient plutôt du bruit extrêmement désagréable produit par la DX4450 pendant toutes ces opérations.
En ce qui concerne les vitesses d’impression, le constructeur avance fièrement le
chiffre de 25 pages par minute sur l’autocollant, bien en vu sur le
capot. Un brin optimistes messieurs! En mode brouillon, on
atteint tout juste les 12 ppm. En normal, comptez seulement 2 ppm.
Enfin, en qualité optimale, vous devrez patienter 1 minute et 45
secondes pour imprimer une seule page.
Des performances finalement
assez logiques. Il était difficile de croire qu’une imprimante à jet
d’encre aussi bon marché puisse rivaliser avec certains modèles laser,
forcément beaucoup plus onéreux.
Pour tester les performances en impression couleur, nous nous sommes
fondés sur un document PDF de 16 pages, le même que nous avons utilisé
lors du test de la 1320c
de Dell, mélangeant texte et photos couleur. Là encore, les trois modes
d’impressions y sont passés: en brouillon, il a fallu attendre 2
minutes et 40 secondes, soit une moyenne légèrement supérieure à 6
pages par minute.
Les modes normal et haute qualité ont
respectivement affiché un temps de 13 minutes 30 secondes et 26
minutes, soit 1,2 ppm et 0,6 ppm en moyenne. C’est peu, mais exception
faite du mode économique, le rendu est très bon et mérite une petite
attente. Utilisateurs pressés, passez votre chemin.
Enfin, la fonction scanner est à l’image du reste, très efficace.
Numériser une photo au format A4 vous prendra environ 55 secondes pour une la
résolution de 300 ppp et près de 3 minutes en 600 ppp. Le résultat
obtenu est bon, les couleurs du document d’origine sont fidèles. On ne
peut rien demander de plus.
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