Apple iMac 21,5 pouces Core i5 2,7 GHz : la promesse
Le changement de design pour les iMac, c’était l’année dernière. Cet automne, Apple met à jour son tout-en-un par petites touches. La plus importante, c’est évidemment l’arrivée de puces Haswell d’Intel, plus puissantes et bardées d’une nouvelle puce graphique à mémoire partagée pour le modèle d’entrée de gamme, qui nous intéresse. Le nouvel iMac est censé offrir plus de répondant, des graphismes plus soignés, une plus grande souplesse de fonctionnement. Tout cela pour un prix revu à la baisse. Promesses tenues ?
Apple iMac 21,5 pouces Core i5 2,7 GHz : la réalité
Le design Apple suscite toujours l’émerveillement. L’iMac 2013, deuxième génération à bénéficier du boîtier incurvé sur sa partie arrière et ultrafin sur les bords, n’échappe pas à la règle. Il est vraiment beau ! On regrette juste qu’il ne soit pas possible, sur les modèles 21,5 pouces, comme c’est le cas sur le modèle 27 pouces, de changer soi-même la mémoire en ouvrant une petite trappe. Les 8 Go de série devraient toutefois satisfaire la plupart des usages.
Pour le reste, on se surprend à ne pas regretter le lecteur de DVD interne, d’autant que les ports USB 3.0 permettent de connecter un lecteur externe. Mais la prise Ethernet Gigabit et le Wi-Fi 802.11 ac assurent une connexion suffisamment performante à Internet pour que les téléchargements se passent vite et bien.
Iris embarqué
Les iMac 21,5 et 27 pouces n’embarquent pas de dalle Retina, mais la résolution de 1920 x 1080 pixels est très agréable et la dalle de très bonne facture, d’autant qu’elle est calibrée – selon les réglages d’Apple – en usine. Assez lumineuse, à 358 cd/m2, elle affiche surtout un contraste élevée d’environ 1070:1, selon nos mesures. Ce qui permet d’avoir un affichage avec de belles couleurs et un bon grain, même si, effectivement, on voit les pixels quand on s’approche beaucoup.
Pour alimenter cette dalle, Apple a remplacé la puce Nvidia Geforce GT 640M par un chipset Intel, l’Iris Pro 5200. Avec des performances légèrement en retrait par rapport à la 650M, cette puce intégrée assure des performances un peu supérieures à l’iMac d’entrée de gamme sorti fin 2012. Pour autant, s’il y a du mieux, l’Iris Pro ne fait pas de l’iMac 21,5 pouces 2013 une machine de joueurs ou même une machine à l’aise avec les jeux. Le tout en un d’Apple se contente d’afficher un nombre honnête d’images par seconde. Ainsi, avec Resident Evil 5 et Dirt 3, nos deux jeux de référence sous Windows, le premier affiche 32,1 i/s en résolution native et presque 37 en 1680 x 1050 pixels. Avec Dirt 3, un poil plus exigeant, le framerate chute à 30,74 images par seconde en 1920 x1080 pixels.
De quoi passer le temps, mais c’est encore un peu juste jouer sérieusement, sauf à baisser fortement la résolution et le niveau de détail des jeux installés. D’autant que Mac OS X étant lié à OpenGL et incapable de faire tourner DirectX, le nombre de frames par seconde sous OS X est généralement plus faible.
Puissance en hausse
Un léger mieux, donc, d’autant que l’arrivée du nouveau package Intel implique une économie d’énergie importante aussi bien en consommation basse que haute. Le modèle 2013 tête 37,3 Watts à son plus bas, contre 51,8 watts pour son aîné et « seulement » 122 watts à son maximum contre 166 watts pour le modèle 2012. Une moindre consommation qui lui évite également de trop chauffer et donc de ventiler trop souvent. L’iMac sait rester discret et c’est un vrai point fort.
Evidemment, la partie graphique n’est pas la seule responsable de ce gain énergétique et sonore, le processeur Haswell quad core joue pour beaucoup. Le Core i5-4570R, cadencé à 2,7 GHz, avec un “turboboost” maximal à 3,2 GHz, affiche une jolie montée en puissance. Ainsi, ce Core i5 affiche une puissance de calcul brute supérieure au Core i7 (3,1 GHz) qui équipait en option le modèle 21,5 pouces l’année dernière. Des tests réalisés avec PCMark 7 affichent ainsi un coefficient multiplicateur de presque 1,7 en faveur du nouveau venu. Avec nos tests sous Mac OS X (10.8.5), on observe des gains similaires bien que plus discrets, sauf en multitâche où on atteint même un coefficient favorable de 2,2 en temps d’exécution. Notamment quand on utilise des applications sollicitant beaucoup la mémoire comme Photoshop, par exemple. Dans l’ensemble, tout est fluide et rapide.
Disque dur : se faire rouler des mécaniques…
Pour autant, un élément grève le potentiel de cette machine. Par défaut, atavisme historique, résurgence du passé, anachronisme inexplicable, Apple continue de proposer des disques durs mécaniques de 1 To, certes, mais tournant à seulement 5 400 tours par minute.
C’est tout bonnement incroyable et certaines opérations comme le transfert ou la duplication de données en souffrent énormément. Sans pousser à la consommation et au tout-flash, qui demeure une option coûteuse (200 euros pour 256 Go), opter pour la technologie Fusion Drive, qui associe 1 To de stockage et 128 Go de mémoire flash, pour 200 euros, également, est une bonne idée.
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