Pentax K200D + objectif 18-55mm : la promesse
Enorme promesse ! Etre au moins aussi bon que le K100D (super) ! Mêmemieux, parce qu’un an plus tard environ, la concurrence abasourdiesemble vouloir se remettre d’aplomb. Après le succès commercial etcritique du K100D, Pentax a pris la mesure de l’enjeu et sort une listede promesses longues comme le bras, avec une fiche technique à tomberen pâmoison. A tel point que le K200D paraît avoir des airs de songrand frère, le K20D. Et même le prix qui aurait pu être un éventuel frein à son adoption a été revu à la baisse par Pentax depuis l’annonce. Beaucoup d’atouts donc…
Pentax K200D + objectif 18-55mm : la réalité
Confort des réglages
Une impression agréable qui se
prolonge au fil de l’utilisation. L’écran de rappel des commandes sur
le dessus est sollicité régulièrement pour contrôler certains réglages.
L’écran arrière est un peu élargi, à 2,7 pouces (6,85 cm), et offre une
grande lisibilité.
Quand on a ses repères avec les appareils de
cette marque, tout se passe sans à coup. Si ce n’est pas le cas, il
suffit de quelques minutes d’exploration pour se repérer dans les
menus.
Des fonctions pertinentes
C’est ainsi qu’on découvre des
fonctions qu’on adopte immédiatement comme la possibilité de régler la
réduction du bruit quand les clichés sont pris en ISO élevée ou quand
la vitesse d’obturation est un peu lente. Même chose pour les
ajustements colorimétriques ou de la balance des blancs. Cette dernière
a légèrement tendance à jaunir les éléments de l’image en faible
lumière.
Dans un même ordre d’idée, on salue et apprécie les nouveaux modes qui
font leur apparition sur le barillet de réglages (à gauche de
l’appareil). Si le système EDR -qui est chargé de renforcer les
contrastes- n’obtient pas toujours des résultats flagrants, il sauve
toutefois quelques photos, qui n’auraient pas forcément été
récupérables en post-traitement sur un PC. Mais c’est surtout le mode
SV, entre autres, qui s’avère un véritable piège. Il combine
automatiquement la vitesse d’obturation et l’ouverture du diaphragme en
fonction de l’ISO souhaitée. Cette dernière se changeant simplement en
tournant la molette qui sert, en mode manuel, à régler
ouverture et vitesse. Un bon moyen de comprendre le fonctionnement de
son reflex quand, débutant, on en a assez de se complaire dans
l’utilisation des modes scènes intégrés.
Un reflex pour avancer
Car le K200D n’est pas simplement un
appareil pour les débutants. Il est également un reflex qui vous
accompagnera dans votre progression, dans votre maîtrise et de
l’appareil et de la photographie.
Par sa robustesse, on l’a vu. Par ses
modes photographies semi-automatisés ou personnalisables également. Il
ouvre des portes. On peut citer, à titre d’exemple, celle de la
récupération des vieux objectifs de papa, ce que font la plupart des
marques. A la différence qu’en prenant un objectif un peu ancien, vous
ne faites pas une croix sur la stabilisation (sur l’autofocus si en
revanche), puisque celle-ci est mécanique et non optique.
Les bonnes photos
Le K200D est un bon appareil. Nous
n’avons pas pu le tester avec l’objectif 18-55 intégré au pack
généralement commercialisé, ce qui évidemment joue un rôle indéniable.
Il était muni d’un objectif 16-45 (F4 ED-AL). Mais nous avons pu
apprécier la vitesse de mise au point, quasi instantanée, la réactivité
générale du couple boîtier/objectif. Du coup, les photos, même prises à
la volée (les rafales plutôt rapides permettent d’en sauver au moins
une de bonne quand tout est fait trop vite), même en faible lumière,
sont très agréables à regarder. Les teintes rendues sont justes,
chaudes ; les couleurs franches et les lumières quasi toujours fidèles.
Et quand la lumière vient à manquer et que les ISO montent en
puissance, le bruit reste très tolérable, jusqu’à 1600 ISO. Le K200D
assure le spectacle et donne un vrai plaisir à photographier.
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