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Test Nikon J1 : hybride à très fort potentiel, ergonomie à revoir

Parc optique naissant, menus à améliorer : s’il a ses imperfections, le J1 de Nikon dispose d’une base technique solide.

L'avis de 01net.com

Nikon Nikon 1 J1

Les plus

  • + Petit format de l'appareil et des optiques
  • + Rafale très performante (60 i/s sans AF, 10 i/s avec AF)
  • + Mode pré-enregistrement, mode sélectif intelligent
  • + Viseur électronique (V1)
  • + Cinq coloris de boîtier et d'optique (J1)

Les moins

  • - Quid des performances photo de ce petit capteur ?
  • - Gain de compacité limité
  • - Parc optique propriétaire à réinventer
  • - Prix élevé par rapport à la concurrence à grand capteurs

Qualité photo

3.5 / 5

Qualité vidéo

2.5 / 5

Réactivité

4 / 5

Ergonomie et finition

3 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Autres critères et mesures

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 16/11/2011

Voir le verdict

Fiche technique

Nikon Nikon 1 J1

Monture (baïonnette) Nikon CX
Format de capteur CX
Définition du capteur 10.1 Mpx
Type de capteur CMOS
Sensibilité ISO min 100
Voir la fiche complète

Nikon Nikon 1 J1 : la promesse

La nouvelle gamme d’appareils hybrides de Nikon – appelée Nikon 1 – compte deux représentants : le V1 que nous avons déjà testé et le présent J1. Entre les deux appareils une base technique quasi similaire, mais le J1 ne dispose ni du viseur électronique ni de la griffe porte-accessoire et sa construction est moins renforcée. Non seulement ces différences sont minimes pour le commun des mortels, mais cet appareil a aussi comme avantage de coûter 250 euros de moins. Ce qui fait du J1 le fer de lance de la stratégie Nikon sur les hybrides…

Nikon Nikon 1 J1 : la réalité

Abordons directement le sujet de la qualité d’image : le couple capteur et processeur d’image est identique à celui du V1 ce qui conduit le J1 à offrir les même prestations photographiques que son grand frère, c’est-à-dire de très bon niveau. La définition modeste mais suffisante – on ne le répètera jamais assez – de 10 Mpix permet à Nikon de proposer une bonne montée en ISO (impeccable jusqu’à 1 600 ISO) et les couleurs sont bonnes.
La vidéo est comme sur le V1 très bien maîtrisée et avec une excellente fluidité d’image. On est globalement quasiment au niveau du micro 4/3 à quelques détails techniques près (effet de flou d’arrière-plan moins prononcé, moins de Mpix, etc.).

Photos en mode vidéo, mais pas vice-versa

La force des Nikon 1 c’est leur puissance de traitement d’images – le V1 monte à 60 images par seconde, 30 pour ce J1 (mais limité à 12 images d’affilée). De fait, l’appareil est à même de capturer des photos en pleine résolution pendant que l’on filme, et ce sans un seul ralentissement (en fait 8,3 Mpix car on filme en 16/9 et non en 4/3). Mais une limitation vient frapper ce J1 : il ne peut pas capturer de vidéos quand il est en mode photo, même quand on appuie sur le bouton dédié à cette fonction. Selon un ingénieur de Nikon que nous avons pu interroger, il s’agit d’une limitation de la quantité de mémoire embarquée dans le J1. Une vraie faute de goût quand on sait que l’écrasante majorité des compacts et des hybrides le permettent…

Flash : peu élégant, mais performant

Très subjectivement, le flash de ce J1 est le dispositif le plus biscornu du genre avec sa longue tige et son look de périscope. Au-delà de cette considération esthétique, c’est un bon flash d’appoint, voire un des meilleurs du genre puisqu’il porte loin pour sa petite taille et que l’on peut paramétrer assez finement sa puissance (à la hausse comme à la baisse). Moche mais pratique, comme un bon vieux coupe-vent.

Très rapide, sauf à l’allumage

La puissance électronique de ce Nikon J1 lui permet d’enchaîner les prises de vue, de capturer de la photo pendant la vidéo, etc. Cette rapidité est cependant limitée par la vitesse de la carte mémoire – veillez à utiliser des cartes SDHX/SDXC au moins de catégorie 6 voire catégorie 10. L’autre limite de vitesse se trouve à l’allumage : le J1 étant un appareil techniquement complexe, il semble qu’il charge de nombreux programmes au démarrage, lequel s’avère plutôt lent. Comptez 2,5 secondes pour que l’appareil soit prêt à déclencher.

Menus : interface à revoir

Si vous ne faites que basculer l’appareil en mode photo et mode vidéo, un tour de molette suffit. Si vous voulez commencer à tirer parti des différents modes (meilleure photo, mini clips, etc.) alors il vous faudra vous armer d’un peu de patience. Car comme l’âne de Buridan, Nikon n’a pas su faire de choix net et ne contente ni les experts, ni les néophytes. Pour les experts, les menus spartiates sont clairs et rapides à manipuler, mais l’ergonomie générale de l’appareil (manque de boutons) ne leur conviendra pas. Pour les novices, le relatif dépouillement rassurant de l’appareil s’oppose à l’aspect terne des menus et parfois abscons des icônes de la molette.

Optiques : deux axes d’efforts

Nous ne critiquerons pas la faible étendue du parc optique d’un système qui n’existe que depuis trois semaines en magasin mais il est cependant bon de préciser que le système micro 4/3 de Panasonic et Olympus ont un vrai avantage dans ce domaine. Ensuite nous attendons de Nikon un peu plus d’effort de miniaturisation des optiques, à la manière d’un Panasonic qui a su innover dans ce domaine.

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