Samsung N110 : la promesse
Pour les netbooks la concurrence est rude, tellement rude que sous l’avalanche de références, seuls quelques valeureux héros se détachent de la masse informe. Parmi eux se trouve le NC10, premier netbook de Samsung, qui nous avait plus qu’agréablement surpris. Tellement qu’il en est même devenu un modèle de référence. D’une part parce qu’on n’attendait pas Samsung sur ce créneau -et avec un seul modèle!- mais d’autre part parce que la machine combinait beaucoup de qualités dont une autonomie record, sans gros défauts. Le N110 est le remplaçant de cet illustre «ancêtre» et avait donc fort à faire pour égaler son modèle…
Samsung N110 : la réalité
Si nous étions vraiment des fainéants, nous aurions presque pu titrer: «Pour savoir ce que vaut le N110 cliquer ici» où «ici» pointerait vers le test du NC10. Parce que voyez-vous, il faut avoir un œil exercé pour différencier les deux «zouzous». Samsung a arrondi l’extrémité du repose-mains, adouci les contours de l’écran, affiné le cerclage métallisé de l’appareil bref, des petites retouches quasi invisibles pour l’utilisateur lambda. La modification la plus «importante» est l’agrandissement du très petit touchpad qui passe de 30 mm de hauteur à … 34 mm. Quatre petits millimètres de confort supplémentaire qui, vous en conviendrez, sont appréciables mais non décisifs.
On prend le même et on recommence… ou presque
Pour le reste c’est blanc bonnet et bonnet blanc: la base technique est identique, de même que le clavier, le poids, etc. Les possesseurs de NC10 ne songeront pas encore au renouvellement de leur machine tant les deux appareils sont proches. A un détail près…
L’erreur de la dalle brillante
Faux pas, faute de goût, mauvais calcul, etc. Les raisons invocables sont légion et nous ne saurons jamais ce qu’il a pris à Samsung de faire ça: la dalle de l’écran est brillante. La dalle originale de 10 pouces, mate, naguère lisible partout, s’est mutée en une «horreur» de brillance et de réflexion, certes plus sympathique pour regarder un film dans son lit le soir ou les volets fermés, mais bien moins pratique dans un quotidien nomade fait de transports en commun, de bibliothèque universitaire, de bureau éclairé, d’aéroport, etc. Un changement pas forcément nécessaire.
Une batterie toujours aussi béton
La force du NC10 c’était son autonomie: presque 5h avec notre protocole de test (deux flux audio captés du Net avec le Wi-Fi toujours activé et la luminosité à 90%). Le N110 ne déroge pas à la règle et se paye le luxe de dépasser de plus de 30 minutes l’autonomie (5h25 au lieu de 4h50) de son grand frère. Autant dire qu’on est à six bonnes heures en mode bureautique simple. Un plaisir pour les nomades mais moins impressionnant que par le passé, puisque les autres constructeurs, Asus en tête, on suivi le mouvement et proposent eux-aussi des modèles endurants, comme l’Eee PC 1000HE ou le futur 1005-HA.
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