Sharp LC46XD1E : la promesse
Sharp insiste sur le rapport qualité/prix imbattable de ce téléviseurLCD de la série Aquos offrant une surface d’affichage de 116 cm dediagonale avec une résolution de 1920×1080 pixels (en progressif).Ajoutez à cela deux entrées HDMI, un tuner TNT, un circuit Micronaspour le traitement numérique de l’image et un temps de réponse de 4 msseulement, vous obtenez un téléviseur Full HD 1080p aussi performantqu’une Formule 1.
Sharp LC46XD1E : la réalité
Equipé d’un panneau LCD «Black TFT» traité antireflet et embarquant
la technologie ASV (Advanced Super View, pour un angle de vision le plus
large possible), ce Sharp de 46 pouces propose un confort de vision tout à
fait remarquable.Même en pleine lumière, le spectateur n’est pas
perturbé par les luminaires de la pièce.
D’autant qu’un petit capteur
placé sur l’écran ajuste automatiquement les paramètres vidéo en fonction
de la luminosité ambiante. Quant au design de l’appareil, il est assez
réussi, même s’il n’atteint pas l’élégance et la qualité de finition
d’autres modèles plus capés.
Une connectique un peu juste
A l’arrière, le connectique abrite deux entrées HDMI non 1.3 (il
fallait s’en douter !), une entrée Sub D-15 qui servira à la fois
d’entrée PC et YUV (l’adaptateur est fourni, mais cette double
utilisation est enquiquinante), deux Péritel (dont une RVB), une entrée
S-Vidéo et Vidéo composite, une entrée et une sortie audio stéréo, une prise casque, une prise RS-232C, ainsi qu’un slot pour cartes
d’abonnement aux chaînes payantes de la TNT.
Attention cependant, une
seule des deux entrées HDMI est capable de gérer le son et l’image.
Mieux vaut être prévenu ! Il n’y a pas non plus de sortie audio
numérique pour profiter du son 5.1 de la TNT. Encore plus étonnant.
Un rétroéclairage réglable
L’interface utilisateur est parfaitement organisée et permet – chose
rare – d’infléchir, par cran, sur le niveau du rétroéclairage de la
dalle. Et ce, en plus du réglage traditionnel de la luminosité. Cela donne davantage de pêche aux couleurs et optimise le niveau de noirs ou les contrastes. Il est dommage, en
revanche, que le réglage séparé des trois couleurs primaires ne soit
possible que sur l’entrée Sub D-15.
Sur les autres entrées vidéo, vous
ne pourrez malheureusement ajuster que les contrastes, les couleurs, la
luminosité, la température de couleurs et le niveau de noirs. C’est
déjà ça. Toutefois, des options de paramétrage plus poussées auraient
été appréciables.
Des images HD superbes
Cela dit, même avec des réglages limités, la qualité est superbe sur
toutes les sources HD. La compatibilité 1080/24p n’est pas assurée,
mais cela n’empêche pas les images HD DVD et Blu-ray d’être restituées
avec une fluidité et un piqué hors pair. Le niveau de noirs s’est montré
tout à fait impressionnant pour du LCD et les couleurs se sont révélées
beaucoup plus charnues et plus dynamiques que prévues.
Résultat : une
impression de relief permanent, des contrastes toujours affûtés et une
rigueur admirable dans la restitution des images en mouvement. Une
célérité que l’on doit au temps de réponse de la dalle, mesuré à 4 ms !
Un traitement vidéo douloureux en SD
Le traitement vidéo (Aquos Pixel System II) est pris en charge par un
circuit Micronas (Tru-D) et propose, sur le papier, d’affiner l’image,
d’éliminer les saccades et les fourmillements, d’éviter les effets «marches d’escalier», les contours et les halos, et enfin d’améliorer
les contrastes. Cela fait peut-être beaucoup de choses !
Si les
problèmes sont minimes sur les sources HD, en revanche, sur les sources SD (y
compris le DVD), de petites pétouilles commencent à
pointer. En gros, les fourmillements sont
beaucoup plus présents, les contours sont moins fins, les rouges ont
tendance à légèrement baver et les diagonales ont le plus grand mal à être
vraiment lissées. Bref, on perd nettement en qualité, même si l’image
reste acceptable.
Enfin, la partie son a, elle aussi, bénéficié d’un bon traitement avec
l’intégration d’une amplification numérique et de plusieurs modes
permettant de faire ressortir les dialogues ou d’améliorer
l’enveloppe acoustique en créant un halo surround virtuel. Le résultat,
à l’écoute, est plutôt convaincant.
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