Samsung LE46F71B : la promesse
Avec le LE46F71B, Samsung promet un téléviseur LCD Full HD 1080p doté d’options de calibrage rigoureuses et de contrastes dynamiques, un appareil capable d’afficher plus de 25 milliards de couleurs et davantage de nuances de gris que sur les modèles concurrents. Un téléviseur armé d’un traitement vidéo exceptionnel (le fameux DNIe), d’une connectique plutôt complète et de sympathiques fonctions multimédias (slot pour carte mémoire et port USB).
Samsung LE46F71B : la réalité
Une connectique dépassée et pas de tuner TNT mais du multimédia
À l’arrière, malheureusement, la connectique est encore une fois assez limitée : deux entrées HDMI seulement (non 1.3), une entrée YUV (limitée à 1080i), deux Péritel (dont une RVB), une entrée PC et son extension audio et les traditionnelles entrées audio/vidéo doublées S-Vidéo. Rien de révolutionnaire. Pas de tuner TNT non plus à l’horizon, un comble pour un appareil à ce niveau de prix !
Heureusement, la présence d’un port USB 2.0, de deux slots pour cartes mémoire (dix formats acceptés) et d’une connexion PictBridge (pour l’impression des photos) viennent redorer le blason de ce téléviseur. Vous pourrez donc afficher vos photos (Jpeg) à l’écran en un clin d’œil, mais aussi jongler avec vos fichiers multimédias (AAC, MP3, WAV et AMR). C’est déjà ça…
Des couleurs à foison et des noirs dignes d’un plasma
Mais l’essentiel est ailleurs. Et plus précisément dans la capacité de ce téléviseur à afficher avec brio les signaux provenant d’un lecteur Blu-ray ou HD DVD. Sur ce plan, c’est effectivement remarquable.
Les signaux 24 Hz ne sont pas acceptés, mais même en 60 Hz, le rendu est fluide et surtout très dynamique. Une vivacité colorimétrique et une pertinence dans les contrastes que l’on doit à un nouveau mode de contrôle du rétroéclairage qui permet d’obtenir une échelle des gris beaucoup plus nuancée que sur la plupart des autres modèles.
Même procédé pour les trois couleurs primaires. Chacune gagne en finesse et dote le téléviseur d’une impressionnante palette colorimétrique recensant près de 26 milliards de tons différents. Des nuances qui sont évidemment indécelables à l’œil nu, mais qui améliorent la dynamique et la précision de l’image. C’est particulièrement flagrant avec des sources HD…
Le niveau des noirs et la gestion des contrastes (6000 :1) sont également admirables. L’image est peut-être un peu moins naturelle que sur les TV plasma, mais du côté de la profondeur des noirs et de la rigueur des contrastes, les modèles LCD – correctement calibrés – n’ont pas à rougir de la comparaison. Celui-ci en tout cas tient la dragée haute aux écrans plasma…
Que ceux qui seraient fâchés avec les réglages se rassurent, ce téléviseur dispose également d’un mode « Film » respectant la température de couleurs (6500K°) du standard « cinéma » et d’un mode automatique ajustant les paramètres vidéo en fonction du signal reçu. Deux petites options intéressantes, qui ne permettent toutefois pas de s’affranchir d’un vrai calibrage !
Un afficheur moyen en SD et le son juste bon
Sur les sources SD, comme les images DVD ou les chaînes satellite, la qualité baisse de façon conséquente. Le traitement vidéo DNIe fait tout ce qu’il peut pour lisser les diagonales, améliorer la définition et fluidifier le rendu sans ajouter du flou, mais cela ne suffit pas.
Les 117 cm de diagonale de ce téléviseur Samsung ont bien du mal à se satisfaire d’un signal SD. Difficile dès lors d’échapper à la pixellisation, aux saccades, aux bruits et autres flous. Sans parler du rendu des signaux TV analogiques, pitoyable. Mais ça, on s’en doutait…
Enfin, pas grand-chose à dire côté son, si ce n’est de signaler la présence d’un décodeur SRS Tru Surround XT donnant vaguement l’illusion d’un champ acoustique arrière sur les signaux stéréo restitués par les deux petits haut-parleurs de 10 watts intégrés sous la dalle.
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