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Test : Kobo by Fnac, une liseuse réussie au prix abordable

Proportions agréables, affichage de qualité… la liseuse d’e-books dispose des principaux atouts. Quelques mises à jour feront le reste.

L'avis de 01net.com

Kobo Kobotouch

Les plus

  • + Technologie d'affichage E-Ink Pearl
  • + Richesse du catalogue
  • + Connectique Wi-Fi

Les moins

  • - La disparition de la 3G
  • - Formats audio non pris en charge

Ecran

4 / 5

Confort d'utilisation

4 / 5

Formats et services

4 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 14/12/2011

Voir le verdict

Fiche technique

Kobo Kobotouch

Fréquence maximale 800 GHz
Quantité de mémoire vive (en Mo) 0 Mo
Capacité de stockage 2 Go
Taille d'écran 15.24 "
Voir la fiche complète

Kobo Kobotouch : la promesse

Succédant au FnacBook, la liseuse Kobo by Fnac est issue d’un partenariat entre le canadien Kobo, spécialiste de l’e-book, et la librairie française. Reprenant les principales caractéristiques du Kobo eReader Touch (non commercialisé dans l’Hexagone), elle bénéficie d’une interface créée exclusivement pour la Fnac. La Kobo peut-elle s’imposer face aux meilleures liseuses du marché ? Nous l’avons testée et comparée au dernier Sony Reader PRS-T1 et au Kindle.

Kobo Kobotouch : la réalité

Nettement plus fine et élancée que le FnacBook, la liseuse Kobo concède quelques grammes et à peine plus de 1 millimètre au Sony PRS-T1et au Kindle d’Amazon, sans que cela soit gênant pour l’utilisateur. Le design est sobre, une façade en plastique blanc ou noir et un dos matelassé, plus sophistiqué, disponible en noir, argenté, lilas ou bleu.

Essentiellement destinée à être pilotée depuis son écran tactile de 6 pouces (15,2 cm de diagonale), la liseuse n’est équipée que d’un bouton de retour en page d’accueil, situé sous la dalle, et d’une touche de verrouillage sur le dessus. Un port micro-USB (pour recharger l’appareil avec le câble – fourni – ou transférer des fichiers depuis l’ordinateur) et un lecteur de cartes micro-SD complètent l’ensemble. La mémoire de 2 Go, dont 1,4 Go pour l’utilisateur (soit l’équivalent de plusieurs centaines d’e-books), peut être étendue à 32 Go.

Une liseuse qui se passe (presque) du PC

Un peu contraignant, pour la première mise en route, il est nécessaire de  connecter l’appareil en USB à un ordinateur sur lequel on aura installé le logiciel Kobo by Fnac. Par la suite, ce ne sera (presque) plus nécessaire, l’accès à la librairie s’effectuant en Wi-Fi depuis la liseuse. Toutefois, sans PC, l’utilisateur ne pourra pas mettre à jour la liseuse (correctifs nombreux les premiers mois), ni transférer en USB des fichiers, ni la recharger (à moins d’acheter un chargeur secteur USB). Comme ses concurrentes, la Kobo, qui s’appuie sur la technologie peu gourmande d’encre électronique, offre une large autonomie de plusieurs jours.

Superbe affichage, réactivité correcte

En termes d’affichage, le Kobo by Fnac, équipée comme les liseuses de Sony et d’Amazon de la technologie e-Ink Pearl, offre un excellent contraste grâce à un fond d’écran bien blanc et à des caractères noirs parfaitement nets. La réactivité de la dalle est relativement correcte. Comme la Sony, elle s’appuie sur l’infrarouge, mais ne supporte pas le zoom d’un pincement de doigt à l’écran. En l’absence de boutons dédiés, un effleurement sur la droite ou sur la gauche de l’écran suffit pour changer de page… ce qui multiplie les risques d’erreur. L’accès aux notes de bas de page ou de fin s’avère impossible d’une pression de doigt, interprétée comme un changement de page.

De nouveaux services originaux

L’interface est aérée et soignée. La navigation dans les menus est relativement satisfaisante. Un bouton de retour aurait toutefois été le bienvenu. La liseuse fait l’impasse sur la lecture des MP3, mais propose des nouveautés autour du texte : possibilité de poster une citation commentée sur Facebook et d’accéder à ses statistiques de lecture avec un système de récompenses honorifiques. Les principaux formats sont pris en charge : ePub et PDF avec ou sans DRM, texte brut (extension .txt), Mobipocket, RTF ou HTML. Pour faciliter la lecture, la Kobo propose plusieurs polices, des niveaux de zoom, deux dictionnaires de définitions anglais et allemand, mais rien en français.

Des ouvrages en nombre, encore faut-il les trouver !

Grâce à sa connectique Wi-Fi, la liseuse accède directement à une librairie de près de 2 millions de titres internationaux, issus du fonds Kobo, auxquels viennent s’ajouter les contenus numérisés de la Fnac, soit quelque 200 000 ouvrages en français. Malheureusement, en l’absence de filtres, une requête sur un nom d’auteur livre de nombreuses réponses d’ouvrages dans toutes les langues sans qu’il soit possible d’obtenir en priorité les livres en français.

Une future mise à jour devrait régler le problème. Agaçant, mais c’est le lot de la plupart des liseuses, mises souvent prématurément sur le marché, telle la Sony dont la librairie française ouvrira seulement au printemps 2012 !

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