Amazon kindle touch : la promesse
Le nouveau Kindle débarque en France et adopte pour l’occasion une interface entièrement tactile. Baptisé Kindle Touch, ce livre électronique commercialisé par la librairie Amazon s’est bâti une solide réputation et trouve sa place parmi les meilleurs lecteurs d’eBooks. Que vaut cette nouvelle version ? Dispose-t-elle des atouts pour faire de l’ombre aux meilleurs produits du marché, comme le Kobo by Fnac ou le dernier Sony Reader ? Nos réponses, tests à l’appui.
Amazon kindle touch : la réalité
Un peu plus lourd mais à peine plus épais que son prédécesseur (214 g contre 168 g / 10 mm contre 8,7 mm d’épaisseur), le nouveau Kindle Touch d’Amazon passe enfin au tactile. Sa connectique, sommaire, se limite à une prise jack 3,5 mm pour la musique et à une prise MicroUSB pour une recharge depuis l’ordinateur. L’appareil n’est livré qu’avec un câble USB, un adaptateur secteur étant disponible en option.
Le Kindle Touch, entièrement tactile et multipoint
Comme le Kobo, l’appareil est équipé d’un bouton dont la seule utilité est de revenir instantanément sur la page d’accueil principale. Pour le reste, la navigation, ultrarapide, s’effectue exclusivement au doigt depuis l’écran tactile de 6 pouces (15,24 cm de diagonale). Une pression sur le haut de l’écran affiche, en cours de lecture, les menus au grand complet sur les bords supérieurs et inférieurs de la dalle tandis qu’un appui long sur un mot dans un texte ouvre le dictionnaire et donne accès au surlignage ou à la prise de notes.
Multipoint, l’écran qui s’appuie sur une technologie de type infrarouge donne la possibilité de régler la taille de la police de caractères d’un simple pincement de doigt comme avec l’iPhone. Les réfractaires au tout tactile préféreront un appareil comme le Sony Reader PRS-T1 qui mélange subtilement interface tactile et rangée de boutons pour le pilotage. La plupart des utilisateurs ne trouveront cependant aucun inconvénient à la navigation tactile du Kindle qui hérite d’une interface particulièrement réactive. La saisie depuis le clavier virtuel compte parmi les plus sûres et rapides, avec moins d’effet retard que chez les concurrents.
Côté affichage, la nouvelle technologie E-ink d’Amazon offre une excellente qualité, avec des caractères bien nets, d’un noir profond qui contrastent avec un fond très clair, plus encore que sur le Kobo ou le dernier Sony Reader.
Compatible Wi-Fi pour acheter facilement sur Amazon
En dehors de sa fonction de lecture d’eBooks, le Kindle Touch propose la sélection d’un dictionnaire par défaut parmi une offre incluant un dictionnaire français : un vrai plus face au Kobo et au Sony Reader. Comme ces derniers, le Kindle est compatible Wi-Fi et embarque un navigateur Web. La technologie E-ink noir et blanc ne se prête pas vraiment à des séances prolongées de surf sur Internet. L’utilisateur appréciera toutefois la possibilité d’effectuer à l’occasion une recherche complémentaire ou de consulter un site d’actualité.
Mais le véritable objectif de la connexion sans fil (Wi-Fi ici, voire Wi-Fi et 3G pour 60 € de plus avec le Kindle Touch 3G), c’est d’accéder à la librairie Amazon. L’achat d’ouvrages est ainsi facilité et peut se passer de toute connexion à un ordinateur, comme avec le Kobo. Chez Sony, la librairie est supposée ouvrir au printemps… Enfin, le Kindle Touch se dote d’une fonction de lecteur MP3. Il est ainsi possible de lire avec le fond sonore de son choix, soit en branchant un casque, soit au travers des haut-parleurs intégrés. Jusqu’à aujourd’hui, seul le Sony Reader lisait les MP3 mais il était dépourvu de haut-parleurs.
Des achats limités à la librairie en ligne Amazon
Doté d’une mémoire interne de 4 Go (dont 3,2 dédiés au stockage), soit deux fois plus que le premier Kindle ou les principaux concurrents, le Touch ne dispose, en revanche, pas de lecteur de carte mémoire. Plus de 3 Go permettant de stocker des milliers de titres, cette absence ne constitue une lacune que pour les mélomanes souhaitant embarquer une large discothèque.
Quant aux formats d’ebooks pris en charge par le Kindle, il s’agit prioritairement du format amazon (.azw) ainsi que quelques autres formats comme Mobi et PDF. Pas question donc d’acheter des ouvrages au format ePub présent dans les principales librairies françaises en ligne (Fnac, Virgin, etc.), ce qui limite un peu le choix. Heureusement, le fonds français d’Amazon continue de s’étoffer régulièrement, les lecteurs anglophones étant particulièrement gâtés. Enfin, en termes d’autonomie, Amazon annonce jusqu’à deux mois avec un usage quotidien de la liseuse (Wi-Fi déconnecté), ce qui s’avère particulièrement confortable.
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