Dell revient cette année avec la version « champagne » de son Dell XPS 13 à écran tactile lancé début 2016. Un ultrabook qui nous avait tapé dans l’œil par son design fin et son écran (presque) sans bord. Au-delà de son coloris, la nouvelle édition est surtout désormais équipé d’un processeur Intel Kaby Lake. Voyons ce qu’elle a dans le ventre !
Doré ou argenté, le XPS 13 fait toujours de l’effet !
Si la robe noire et argentée lui allait déjà comme un gant, le nouvel « ensemble » noir et champagne doré du Dell XPS 13 lui sied à ravir ! Certains reprocheront à cette version son côté un peu ostentatoire voire carrément bling-bling. Pour ce qui nous concerne, ce n’est pas le cas, la finition nous apparaît comme digne d’un modèle Apple. L’aluminium est toujours d’aussi bonne qualité, les morceaux de fibre de carbone et de magnésium viennent, quant à eux, joliment rehausser l’ensemble.
Il est temps de s’assurer que rien n’a bougé sur la balance et sur la toise. Côté poids, pas de souci, le Dell XPS 13 n’a pas pris un gramme et reste à 1,3 kg. Inséré entre les mâchoires du pied à coulisse, l’ultraportable texan se maintient à 2 cm d’épaisseur pour 30,4 cm de long sur 20 cm de large, presque le format d’une feuille de papier A4 classique.
La disposition de la connectique demeure la même avec, sur le flanc droit, une prise USB 3.0 plein format ainsi qu’un lecteur de carte SD et sur le côté gauche, dans l’ordre, une prise USB Type-C compatible Thunderbolt 3, une autre USB 3.0 et une prise audio combo (sortie stéréo/entrée micro).
C’est aussi de ce côté que Dell a conservé l’indicateur de charge lumineux, pratique pour connaître l’état de la batterie sans avoir à allumer la machine. D’une simple pression sur le petit bouton, vous savez s’il vaut mieux prévoir d’emmener le petit chargeur secteur avec vous. Encore une fois, Dell n’a pas trouvé bon d’inclure un petit adaptateur USB/Ethernet dans la boîte, pourtant réclamé à corps et à cri, et pas seulement par les professionnels.
Un confort d’utilisation toujours aussi bon
Puisque le boîtier n’a pas changé d’un iota, on retrouve naturellement l’excellent clavier à touches séparées et rétroéclairées (deux intensités au choix) sur lequel saisir du texte au kilomètre est vraiment très agréable.
Le touchpad, lui, n’a pas son pareil et offre de très bonnes sensations de glisse. Parmi les fonctions de défilement ou de zoom intégrées au pilote se trouve une option limitant les mouvements de curseurs ou clics involontaires, souvent occasionnés par l’effleurement de la surface de ce touchpad par les paumes de la main.
Enfin, pour les pointages et sélections rapides, l’écran tactile pourra aussi avoir son intérêt bien que, sur les ultraportables traditionnels (en opposition aux hybrides), poser ses doigts sur l’écran s’avère, selon nous, un peu moins naturel. Pour piloter sans problème Windows 10 du bout des doigts, pensez toutefois à agir sur le niveau de zoom de l’interface dans les paramètres d’affichage
Qualité d’affichage en très léger progrès
La transition est toute trouvée pour aborder les caractéristiques de l’affichage. Cette version embarque une dalle tactile de type IPS, avec une définition d’image de 3200 par 1800 pixels.
Avec cet écran de type « bord-à-bord » (ses bords haut, droit et gauche étant extrêmement fins), l’espace de travail paraît visuellement plus grand. Esthétiquement, c’est extrêmement réussi. En revanche, la bordure inférieure est toujours aussi épaisse. C’est d’ailleurs à cet endroit, dans le coin inférieur gauche, que vient se loger la webcam. Du fait de cette position, lors des visioconférences pensez à bien incliner l’écran vers l’arrière afin que vos interlocuteurs ne voient pas seulement la partie inférieure de votre visage.
Techniquement, entre la version de l’an passé et celle de 2017, des progrès ont été réalisés en termes de qualité d’affichage. En effet, la luminosité moyenne maximale plafonnait à 204 cd/m2 sur l’ancien modèle. Sur celui de cette année, notre sonde a mesuré une moyenne de 261 cd/m2, ce qui permet de contrer un peu mieux les reflets lumineux attrapés par la vitre qui protège la dalle. Un peu moins décevant mais toujours pas exceptionnel.
Concernant le taux de contraste, la version Champagne fait un peu moins bien : 1165:1 contre 1275:1, ce qui reste très correct. Les zones sombres et les couleurs ressortent en effet toujours aussi bien malgré cette petite baisse. L’affichage écope donc d’une mention « Assez bien » mais de justesse.
Une configuration classique mais équilibrée
Comme tous les ultraportables/ultrabooks du moment, le Dell XPS 13 est taillé pour suivre son propriétaire dans ses déplacements et lui permettre de surfer, travailler et regarder des vidéos dans de bonnes conditions. Petite précision sur ce dernier usage, valable également pour l’écoute de musique : ne comptez pas trop sur les enceintes intégrées. Elles ne sont pas de très bonne qualité, bien que le traitement logiciel WaxxAudio améliore sensiblement le rendu. Préférez-leur un bon casque audio filaire ou Bluetooth.
Cette version du Dell XPS 13 étant équipé d’un processeur Core i7 dernier cri, de 8 Go de mémoire et d’un SSD de 256 Go, il est même possible de faire tourner des logiciels de retouches photo ou de faire du montage vidéo rapide. N’espérez toutefois pas lancer des encodages de grosses pistes 4K de plusieurs heures de rush, à la volée. Voire de faire tourner des jeux 3D en comptant sur la partie graphique intégrée au processeur ! La configuration de cet XPS n’est pas faite pour cela et vous risquez de rompre son vœu de silence absolu (31 dB) et de faire souffler le seul et unique ventilateur inutilement (35 dB).
Deux à trois heures d’endurance supplémentaires !
Côté endurance, c’est la bonne surprise. La précédente version, avec son écran moins lumineux, tenait 6 h 45 en lecture vidéo (écran à fond, Wi-Fi connecté) et 5 h 15 en utilisation polyvalente. Le Dell XPS 13 nouveau cru tient, lui, 8 h 33 en lecture vidéo et 8 h 17 dans notre second test.
De beaux progrès qui sont en partie dûs aux nouvelles puces Intel mais pas seulement. Dell a en effet augmenté la capacité de sa batterie de 56 à 60 Wh, et c’est ce qui permet aussi à la machine d’avoir un peu plus de souffle.
Terminons par les possibilités d’évolution… qui ne sont hélas pas légion. Hormis le changement du SSD (PCIe Gen 3 4x) contre un modèle de plus grosse capacité, rien n’est possible.
La mémoire est soudée à la carte mère, tout comme le processeur. Si vous utilisez des logiciels gourmands en mémoire vive, optez tout de suite pour une version du Dell XPS 13 avec 16 Go de mémoire !
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