Aux Predator 15 et Predator 17, Acer ajoute le Predator 17X. Ce PC portable pour joueur au format 17,3 pouces vient faire le trait d’union entre les PC pour joueur sans « X » et le prestigieux Predator 21X. Alors que ce dernier se distingue par un écran incurvé XXL et une configuration matérielle complètement démesurée, le Predator 17X, pour sa part, reste (presque) raisonnable. Mais précisons que nous avons reçu en test la version GX-792-713B proposée à 2500 euros. Il existe plusieurs autres itérations bien plus onéreuses…
Entre le Predator 17 et le Predator 17X, ce qui change avant tout, c’est le cocktail de composants proposé par Acer. Nous y reviendrons ultérieurement. En attendant, penchons-nous sur les évolutions cosmétiques mineures.
La différence principale qu’on remarque tout de suite entre les deux machines, c’est l’absence de lecteur optique sur le côté du 17X. Pour rappel, le Predator 17 en avait un, amovible, qu’on pouvait remplacer par un module de refroidissement (amovible lui aussi, bien sûr).
Rassurez-vous, sur le 17X, ce dernier module existe toujours mais il est intégré directement à la machine, ce qui porte le nombre de ventilateurs à trois : deux à l’arrière (un pour le processeur, l’autre pour la carte graphique) et un, à l’avant. Ce dernier aspire de l’air frais via la grille rouge visible sur la tranche avant et propulse le flux sur l’ensemble des composants dans le boîtier. Malin.
Parmi les différences mineures, on pourrait citer l’épaisseur. Le Predator 17 reste sous la barre des 4,5 cm au plus haut alors que le 17X, lui, accuse 5 bon centimètres. Et sur la balance, le Predator 17X affiche un poids de 4,32 kg, soit 100 grammes de plus que la version classique. Toutefois, cela n’a que peu d’importance puisque la machine n’est pas vraiment destinée à bouger hors de la maison.
Pour le reste, les deux Predator sont identiques. La connectique demeure la même (USB 3, USB Type-C compatible Tunderbolt 3, sorties vidéo HDMI et DisplayPort, audio, Ethernet, etc.) tout comme le clavier à touches séparées et rétroéclairées, toujours aussi agréable à utiliser et qui ne bouge pas d’un iota.
Via un logiciel préinstallé, on peut choisir la teinte des touches parmi quelques millions de couleurs et les assigner à certaines portions afin de mieux les identifier dans le noir.
Enfin, sur le côté gauche du clavier, on retrouve les cinq touches de raccourcis programmables, très pratiques pour certains jeux (jeux de tir ou de stratégie).
Une qualité d’écran satisfaisante
Tout comme le Predator 17, le 17X pousse un cri (le même que celui de la créature de science-fiction éponyme) à peine le bouton de mise en marche pressé. Pour les séances de jeu nocturnes, qu’on voulait faire en catimini, alors que toute la maison est endormie, c’est loupé ! Après quelques secondes, Windows 10 s’affiche sur l’écran mat 17,3 pouces. La dalle IPS se cantonne au Full HD (1920 par 1080 pixels) et surtout, elle est compatible Nvidia G-Sync.
Pour rappel, cela veut dire que l’écran est capable d’harmoniser sa fréquence de rafraîchissement (75 Hz) en fonction du nombre d’images par seconde générées par la carte graphique embarquée. Le but est de limiter les effets de déformations d’image et de ralentissements qui surviennent lorsque le débit d’images par seconde connait de grosses variations. Un phénomène fréquent lorsque toutes les options graphiques de certains hits (dont The Division par exemple) sont poussées à fond.
De manière générale, l’écran fait son office et affiche les jeux plus que correctement, sans aucun souci. Sur le plan technique, la dalle IPS de ce Predator 17X est meilleure que celle embarquée dans le précédent modèle passé entre nos mains.
La luminosité maximale moyenne est de 389 cd/m2, peut-être l’un des meilleurs scores mesurés depuis longtemps parmi les PC portables de jeux. En revanche, le taux de contraste pèche un peu, avec une moyenne de 807:1. Ce n’est toutefois pas catastrophique. D’ailleurs, la technologie IPS n’est pas connue pour ses appétences en la matière.
Le Predator 17X carbure à la GTX 1080 !
Acer profite de l’arrivée des nouveaux processeurs Intel Kaby Lake et implante un Core i7-7700HQ au cœur de son monstre. Ce dernier est épaulé par 16 Go de mémoire de type DDR4, capacité qu’il sera possible d’augmenter (64 Go max.) puisque deux emplacements sont libres et facilement accessibles sous la machine.
Pour le stockage, c’est un couple de SSD de 256 Go et d’1 To de disque dur qui est au rendez-vous. Le premier se cantonne à l’interface SATA alors que le NVMe a maintenant fait ses preuves et offre généralement de meilleures performances. Du côté du disque dur, rien à signaler, il offre des débits en lecture et en écriture classiques.
Aussi important que le processeur dans une machine de jeu, la carte graphique du Predator 17X est une GeForce GTX 1080 de Nvidia. En clair, le processeur graphique le plus puissant du marché. Celui-ci fait très bien tourner tous les jeux du moment en Full HD sans rechigner.
Par exemple, Rise of the Tomb Raider descend rarement en dessous de 100 images par seconde, en DX12, toutes les options au maximum. La 1080 est tellement à l’aise et puissante que ses performances sont même – sur quelques jeux – bridées par le processeur, pourtant costaud. Un comble !
Une ventilation importante et pourtant un peu juste
Malgré la quantité de chevaux logés à l’intérieur du boîtier, la ventilation demeure assez silencieuse pour un si gros PC portable : 32,4 au repos et 42,5 dB en pleine activité. Efficace dans la plupart des scénarios, elle donne toutefois quelques légers signes de faiblesse dès que l’on stresse les composants à outrance.
Ainsi, par deux fois, le processeur a atteint la température maximale annoncée par Intel, soit 90°C. Nous n’avons toutefois pas constaté d’effet de throttle et donc aucune chute de fréquence n’a été à déplorer. La GeForce, pour sa part, s’est maintenue dans des températures acceptables, comprises entre 60 et 75°C en grosse charge (mesures prises à l’aide de la sonde du logiciel GPU-Z).
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