Une enceinte cachée dans une étagère. Voilà comment on pourrait présenter l’un des deux appareils lancés en commun par Ikea et Sonos en avril 2019. Ce parallélépipède (30 x 10 x 15 cm) vendu 99,95 euros affiche une forme très basique qui lui permet de se faire discret pour être placé à peu près n’importe où. Il peut par exemple trouver sa place dans une bibliothèque ou sur une étagère ; voire devenir lui-même une étagère.
Pour cela, Ikea commercialise une fixation murale à 10 euros, livrée avec un tapis en silicone pour protéger l’enceinte des objets qu’on pose dessus. La marque suédoise propose également une paire de crochets à 6,99 euros pour suspendre l’enceinte aux barres de support généralement dédiées au rangement de matériel de cuisine. Comme souvent chez Ikea, ces systèmes sont bien pensés et pratiques. On sent ici clairement l’avantage pour Sonos de s’associer au suédois, expert de l’aménagement intérieur.
Le charme discret de la Suède
Malgré le fait que cette enceinte soit désormais la plus abordable de l’univers Sonos, le constructeur n’a pas rogné sur la qualité de fabrication. On retrouve ici un plastique mat de bonne facture au grain sensiblement plus gros que celui utilisé par la Play:5. En façade, l’habillage en tissu masque un haut-parleur de médium, un autre d’aigus et un évent permettant au système bass reflex de produire les fréquences graves. Une partie ajourée dans cet habillage permet de faire ressortir trois boutons physiques (volume haut, bas et lecture pause) et un témoin lumineux.
Installation simple
Pour l’installation, le système Sonos est toujours aussi simple. En suivant la procédure pas à pas, cela prend moins de cinq minutes, calibration sonore Trueplay en fonction de la configuration de la pièce comprise. Celle-ci permet d’adapter l’égalisation de l’enceinte à l’acoustique du lieu dans lequel on la place ; de quoi améliorer significativement la qualité sonore. Si vous disposez déjà d’un système Sonos chez vous, ce modèle Ikea s’y insère comme n’importe quelle enceinte Sonos classique de la marque. On peut ainsi jouer différentes sources sur les différentes enceintes de son domicile : Spotify dans une chambre, une radio dans la cuisine et la télévision dans le salon.
Rappelons que la plate-forme logicielle de Sonos permet de connecter près d’une centaine de services de streaming disponibles sur le marché. La lecture se fait directement depuis l’enceinte, l’application installée sur son smartphone ou sa tablette (iOS et Android) ne servant que de télécommande. Notons aussi que les Symfonisk sont compatibles AirPlay 2, pour diffuser directement de la musique depuis son iPhone, son iPad ou son Mac.
Mono, stéréo, home cinéma : la configuration est souple
Et les configurations possibles sont nombreuses. On peut en effet utiliser deux enceintes Symfonisk pour les coupler en une paire stéréo. Mieux encore, si vous utilisez déjà une Playbar, une Playbase ou une Beam pour votre téléviseur, on pourra ajouter deux Symfonisk comme satellites arrière plutôt que deux Play:1 ou deux One. Un choix qui a le mérite d’être bien plus économique : 200 euros pour une paire Ikea, contre 358 euros pour deux Play:1 et 458 euros pour deux One.
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Et le résultat sonore est en plus assez convaincant. Même si l’on n’atteint pas la qualité des deux modèles compacts de Sonos cités ci-dessus, le rendu est tout de même très proche. Malgré sa taille limitée, les basses sont bien présentes. Sur des styles tels que le rock, le hip-hop, la soul ou les musiques électroniques, la Symfonisk s’avère tout à fait à l’aise, malgré une compression typique de la signature sonore de Sonos. Celle-ci s’avère en revanche moins efficace sur des styles nécessitant plus de dynamique, tels que le jazz ou la musique classique. Là, on manque clairement de respiration pour entendre toutes les nuances nécessaires à ces deux genres.
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