Si vous possédez un ordinateur qui a plus de trois à quatre ans et une connexion internet inférieure à 1 Mbits/s, l’utilisation de Google Earth n’est pas fluide, les animations graphiques sont saccadées. Le moindre zoom sur une vue satellite – par exemple, pour obtenir un niveau de détail plus élevé – exige de longues secondes de patience.
Aussi, avant de lancer Google Earth, vous devez stopper net tous les processus qui fonctionnent en tâche de fond et qui, dans ce cadre d’utilisation, ne sont d’aucune utilité. Commencez par appuyer simultanément sur les touches [Ctrl]+[Alt]+[Suppr] de votre clavier pour faire apparaître le “Gestionnaire de tâches de Windows”.
Pour parvenir à alléger votre système, cliquez sur l’onglet Processus. Vous affichez ainsi la liste de tous les processus en cours d’exécution chargés par le système.
Pour comparer le nombre de processus en cours avec le nombre d’applications lancées, cliquez sur l’onglet Applications. Alors que le second n’affiche que deux éléments, le premier en compte plusieurs dizaines.
Tous les processus ne peuvent pas être arrêtés inconsidérément. Ainsi, lorsque ces derniers sont affichés comme SYSTEM dans la colonne “Nom de l’utilisateur”, il peut être hasardeux de cliquer sur Terminer le processus car vous risqueriez de déstabiliser Windows. Cela dit, vous pouvez vous y risquer car, même en cas de dysfonctionnements, vous résoudrez le problème en redémarrant Windows. Sélectionnez donc les processus un à un (hormis “Explorer” qui est le noyau de Windows XP) et cliquez sur Terminer le processus.
Google Earth exige une connexion Internet vigoureuse car il récupère tous les information sur un serveur distant. Aussi, pour optimiser la bande passante de votre connexion, pensez à fermer toutes les applications qui l’exploitent. N’oubliez pas que votre client de messagerie, votre messagerie instantanée comme Windows Live Messenger en font partie. Enfin si vous utilisez un logiciel de partage, pensez à le fermer définitivement (et pas seulement le réduire dans la barre des tâches).
Si vous pensez ne plus pouvoir vous passer de Google Earth mais que votre configuration ne tient pas la route, envisagez donc de changer de carte graphique! Pensez à une carte qui embarque au moins 256Mo de mémoire.
Dans l’absolu, à l’heure où Vista exige beaucoup sur le plan graphique, vous pouvez opter pour une carte graphique compatible DirectX 10. Vous tirerez ainsi le meilleur profit de Google Earth, qui fonctionne à merveille avec DirectX 9.
Pour une carte graphique d’entrée de gamme, la somme à débourser est raisonnable: aux alentours de 100 €.
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