Comme le temps passe vite… En 1996, Eidos lançait Tomb Raider, un jeu d’action en 3D mettant en scène une héroïne aussi pulpeuse que charismatique arpentant, à la manière d’Indiana Jones, des ruines
inexplorées remplies de trésors mythiques et de pièges mortels. Le succès fut immédiat. Mais si les premiers épisodes restent en mémoire pour leur inventivité et la qualité de leur scénario, la série a fini par s’enliser dans la monotonie et, depuis
quelques années, on croyait Lara finie, reléguée au rayon des antiquités…Pourtant, l’an passé, coup de tonnerre : Crystal Dynamics livre un nouvel opus remarquable en tout point. Tomb Raider Legend renouvelle la série, en mettant en scène une héroïne modélisée avec une
extraordinaire précision. Au point que les animations en temps réel de cet épisode offrent une qualité très largement supérieure à celle des cinématiques précalculées du Tomb Raider de 1996.Fort de l’immense succès rencontré par cet épisode, Crystal Dynamics s’est de nouveau associé à Eidos pour fêter les dix ans de la série. Tomb Raider Anniversary n’est autre que le remake du premier épisode, mais
avec une réalisation bien différente… Et si les puristes risquent de crier au sacrilège, force est de constater que la réussite est totale. D’autant que cette initiative permet aux nouveaux venus de découvrir les origines de la saga.L’histoire débute alors que Lara Croft, une richissime aristocrate anglaise, pilleuse de tombes à ses heures, est engagée par une puissante organisation afin de retrouver le médaillon de Scion. Cet objet serait une sorte de carte
menant à la cité perdue de l’Atlantide. Le premier de ses fragments doit être récupéré dans un temple situé au c?”ur de la jungle péruvienne… et il est âprement défendu ! Entre les centaines de pièges (flèches sortant des murs, boules
dévalant les couloirs, fosses bardées de pieux…) et les nombreuses créatures enfermées là, la progression de Lara s’avère très délicate. En effet, le temple ressemble beaucoup à un monde perdu, où les loups et les ours côtoient des monstres
beaucoup plus anciens… dont le vélociraptor n’est pas le plus gros des représentants.Tomb Raider ne serait pas le jeu que l’on connaît sans ses innombrables portes condamnées par des mécanismes secrets. Pour les ouvrir, la belle devra se livrer à son activité favorite, l’escalade, afin d’activer
divers mécanismes. On peut féliciter les développeurs qui sont parvenus à simplifier au maximum la prise en main de Lara, au clavier ou à la manette de jeu. Qu’il s’agisse de sauter de plates-formes en parapets, de tirer et pousser des objets, de
grimper aux parois ou de courir le long des murs en s’aidant d’un grappin, ces opérations s’effectuent très naturellement, après quelque dix minutes d’apprentissage. Il en va de même pour les combats, là aussi beaucoup plus abordables que dans les
premiers épisodes, grâce notamment à un positionnement des caméras irréprochable. Une innovation rend les affrontements plus intéressants encore : certains monstres disposent d’une attaque de rage. Lorsqu’elle survient, l’action passe au
ralenti et il faut immédiatement effectuer une esquive. Si l’on y parvient, on peut achever l’adversaire d’une balle en pleine tête.
Des décors splendides et variés
Après s’être échappée du temple péruvien, Lara prendra la direction de l’Italie, puis de l’Egypte, où elle évoluera, là aussi, dans des environnements somptueux. Ceux-ci, modélisés avec un grand souci du détail, sont suffisamment
variés pour éviter la monotonie, et la majesté de certains décors, tels les chutes d’eau ou les salles principales des temples, force l’admiration. Au final, on prend un immense plaisir, tant visuel que ludique, à parcourir les dédales mortels des
différents tombeaux, un plaisir plus intense encore si l’on a joué au premier Tomb Raider.
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