- Quatre solutions pour numériser vos diapositives
- L’alternative : photographier ses photos
- Labos en ligne
- Scanners à film
- Scanners à plat avec dos lumineux
- Choisir la bonne méthode : les critères qui comptent
Avant de numériser une diapositive, posez-vous la question de ce que vous allez faire du fichier numérique. De la réponse dépendra la qualité de numérisation dont vous aurez besoin, le temps de traitement et même l’espace de stockage dont vous devrez disposer pour les fichiers.
La résolution de la numérisation peut être déterminée par la ré solution d’impression. La valeur optimale admise par la majorité des imprimantes est de 300 ppp (points par pouce). C’est à partir de cette valeur que sont calculées les résolutions dont vous aurez besoin en fonction du format d’impression visé.
Le principe est simple : numérisée à 300 ppp, une diapositive est à l’échelle 1, c’est-à-dire qu’elle sera imprimée en qualité optimale au format 2,4 x 3,6 cm. Pour atteindre une qualité équivalente sur un format 10 x 15 cm, il faudra « agrandir » l’image environ quatre fois, tout en gardant la même densité d’informations par pouce, soit 1 200 ppp (Voir tableau ci-contre). Evidemment, plus la résolution est élevée, plus la numérisation est longue, et plus le fichier final est lourd.
La plupart du temps, vous n’aurez rien à calculer, le pilote du scanner dispose de profils prédéterminés pour chaque type d’action. Pour une simple visualisation sur écran, la résolution de numérisation est déterminée par la taille d’image souhaitée pour un affichage à 100 % sur l’écran. Par exemple, 1 600 x 1 200 pixels sur un écran 22 ou 24 pouces.
Poussières et rayures?
Pour choisir le bon type de scanner, plusieurs aspects sont à prendre en compte. La résolution optique bien sûr, mais pas seulement. Car les vieilles diapos, si elles ont été mal conservées, sont pleines de poussières et de rayures. Tout dépend du niveau de dégâts, mais traiter ce type de défaut sans outils spécialisés est un calvaire.
Vous pouvez bien sûr, après la numérisation des images, utiliser un logiciel de retouche d’images pour enlever, une à une, griffures et salissures. Mais le travail nécessaire pour chacune peut vite se compter en heures. C’est envisageable sur une petite série, mais exclu pour un grand volume de clichés.
La solution, c’est le traitement automatique. Il est réalisé par le scanner et un logiciel adéquat par analyse infrarouge. C’est très efficace. Selon la marque de scanner, le procédé s’appelle Digital ICE (Epson), Fare (Canon) ou encore iSRD (Plustek). Les temps de traitement sont alors allongés, mais on reste encore très largement gagnant par rapport à une retouche manuelle.
La qualité de rendu des couleurs influe aussi sur le temps de traitement et le poids des fichiers numériques. Presque tous les scanners à film sont capables d’analyser les couleurs sur 48 bits (plusieurs milliards de nuances). Même si la plupart du temps, vos fichiers Tiff ou Jpeg ne seront codés au final qu’en 24 bits (16 millions de couleurs), ce surplus de données n’est pas inutile et permet de capturer les plus fines nuances du film avant conversion en 24 bits.
Que vous travailliez en 48 ou 24 bits, si vous souhaitez faire des retouches, enregistrez de préférence vos numérisations dans un format d’image sans perte, comme le Tiff, quitte à convertir les fichiers en Jpeg une fois tous vos traitements achevés. Le Dmax, quant à lui, détermine la capacité du scanner à analyser les zones très contrastées de l’image pour y déceler les petits détails. Pour un travail de qualité, un Dmax de 3 ou plus est recommandé.
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