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Xbox Series S vs Series X : le point complet sur les caractéristiques des prochaines consoles de Microsoft

Sony et Microsoft lanceront chacun deux consoles next gen. Les deux PlayStation 5 auront la même base technique mais le lecteur Blu-ray sera absent sur l’une d’elles. Chez Microsoft, les deux Xbox Series S et X sont très différentes à bien des égards, tant sur le fond que la forme.

Xbox Series S ou Series X ? Microsoft va nous offrir le choix le 10 novembre prochain, quand il lancera ses deux nouvelles consoles.
Le géant américain souhaite combler tous les joueurs et leur livrer des solutions de jeux qui soient en harmonie avec leurs budgets. Ainsi, les fans de Xbox ou les joueurs Sony qui veulent tenter l’expérience Microsoft, par curiosité, auront le choix entre deux modèles :

  • La Series S : une console toute blanche (avec un grand oeil noir), vantée comme plus puissante que l’actuelle Xbox One X, très compacte et tout à fait capable de bien faire tourner les jeux de prochaine génération, mais pas toujours dans la sacro-sainte 4K. Elle est aussi, et surtout, une superbe plate-forme pour accéder à l’offre Game Pass et assurer le passage au tout dématérialisé puisque le lecteur Blu-ray 4K n’est pas de la partie.

À lire aussi – Xbox All Access : Microsoft proposera sa Xbox Series S ou X à partir de 24,99 euros… par mois

  • La Series X : le véritable monstre, qui avalera les polygones par paquet, aura un gabarit assez impressionnant. Il pourra afficher de la Full HD et du 1440p à 120 images par seconde sans souci, de la 4K native à 60 ips avec autant de facilité et même repousser les limites jusqu’à la 8K, sans doute pas native. La console aura un lecteur optique 4K et pourra donc ingérer aussi bien les galettes de jeux que des films que vous pourriez déjà avoir à la maison, car, on le rappelle, la rétrocompatibilité est assurée. Tant sur les titres téléchargés que sur les physiques.
     

Afin de mieux voir les différences entre les deux consoles du premier coup d’oeil, quoi de mieux qu’un bon tableau récapitulatif commenté.

La Series S : moins puissante mais pas moins attrayante

Comme le montre notre tableau, la Series S marche dans les pas de la Series X. Ce n’est pas une Xbox One X boostée et encore moins une console next gen au rabais. Sur le papier, elle serait jusqu’à quatre fois plus puissante que la One S actuelle.

Elle ne s’adresse pas à la même population de joueurs que la Series X. Ce qui frappe, c’est le delta de puissance entre les deux consoles next gen de Microsoft. Pas au niveau du processeur, puisqu’il n’y a que 200 MHz d’écart entre les huit unités de calcul, toutes hyperthreadées (le SMT chez AMD), de la Series S et de la Series X.

Il y a cependant 2,5 fois moins d’unités de calcul graphique et trois fois moins de TFLOPS à développer sur la S ! Mais ce n’est pas un souci : Microsoft semble tout à fait confiant et table sur les très bonnes performances de l’architecture RDNA 2 d’AMD. Son efficacité pour générer de grosses quantités d’images par seconde dans les jeux actuels et les titres next gen aura sans doute été largement éprouvée par les ingénieurs.

Concrètement, selon les données fournies par Microsoft, la Series S assure l’affichage de polygones en 1440p à 60 images par seconde minimum. Elle pourra dépasser cette limite à condition que les développeurs emploient quelques artifices de rendus graphiques.
Mieux, elle poussera la chansonnette jusqu’en 4K via des technologies, là encore, graphiques connues pour leurs capacités à upscaler les images sans trop les abîmer ou ajouter des effets de flous malvenus.

En parlant de belles images, les Series S et Series X font jeu égal sur la prise en charge du DXRaytracing mais aussi… sur tout l’éventail de technologies que Microsoft avait annoncées comme supportées par la Series X.

Nous avons toutefois quelques réserves quant à la capacité de la S à faire du ray tracing en 1440p à 60 images par seconde dans les jeux next gen, mais nous ne demandons qu’à être surpris !

Un SSD un peu limité pour du 100% dématérialisé

Le point faible de la Series S pour les cinéphiles et sentimentaux de la copie de jeu physique que nous sommes, c’est l’absence de lecteur optique. Comme la One S All-Digital, la Series S se destine à ceux qui ne jurent que par le dématérialisé.
Le paradoxe dans tout cela, c’est que le SSD de 512 Go ne pourra pas accueillir des quantités faramineuses de films et de jeux. Il faudra faire des choix.
Le premier sera d’héberger les jeux ancienne génération que vous n’auriez pas finis ou que vous récupéreriez via le Game Pass, sur un disque dur externe – on ne parle pas ici des Expansion Card Seagate mais bien d’un stockage USB. La Series S, comme Series X, pourra les exécuter depuis ce type de dispositif sans problème mais pas les titres next gen.

Quoi qu’il en soit, il nous tarde de voir cette petite boîte blanche à l’oeuvre, tout comme sa grande soeur, toute noire. Sans parler de la PlayStation 5, de Sony, dont on ne connaît, pour l’heure, ni la date de lancement ni le prix officiel. Elle aussi a largement montré ce qu’elle aurait sous le capot en mars dernier.

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