Jusqu’ici, léditeur japonais avait refusé d’intégrer à ses outils antispams la consultation de RBL (Realtime Blackhole Lists). Trend critiquait l’important taux de faux positifs générés par ces
listes noires qui répertorient les adresses IP suspectes.Il retourne sa veste en mettant la main sur Kelkea, qui détient une des plus importantes RBL. Celle-ci était gérée par Maps, une organisation à but non lucratif : ‘ Leurs bases ont gagné en pertinence depuis
qu’elles sont gérées par une structure commerciale. Les bénévoles n’ont pas les ressources nécessaires aux vérifications, ni la réactivité pour retirer rapidement quelqu’un d’une liste noire ‘,
explique Fernando Rynne, responsable marketing produit chez Trend.Outre ses quatre bases classiques (spammeurs notoires, plages d’adresses flottantes communiquées par les FAI, listes de relais et de proxy ouverts), le zombie killer de Kelkea détecte à l’aide de
sondes les comportements anormaux qui peuvent trahir des botnets, ces réseaux de PC utilisés par les spammeurs. Les services de Kelkea seront proposés en option au
Spam Prevention Service (SPS) de Trend, sans surcoût (environ 18 dollars par utilisateur pour 250 postes). Difficile en effet de faire payer cette option, censée bloquer
jusqu’à 80 % de spams, sans désavouer SPS…
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