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Travailler chez Dolphin exige de la flexibilité

Adossé au groupe canadien TIW, l’opérateur déploie son réseau de téléphonie mobile à usage professionnel. Pour conforter sa position en France, la société recherche des candidats qui sauront faire preuve de souplesse.

” Aujourd’hui, la radiocommunication professionnelle représente cinq cent  mille utilisateurs en France, sur un marché de quatre millions d’utilisateurs potentiels. Notre objectif est d’atteindre environ le million d’abonnés à l’horizon 2005 “, précise Yves Gascuel, directeur commercial et marketing de Dolphin Telecom. Un programme qui s’appuie sur l’unique licence réseau radio mobile privé à la norme Tetra accordée en France par l’ART (Autorité de régulation des télécoms).
” Notre cible est le marché professionnel, auquel nous offrons des services qui n’existent pas sur les réseaux GSM. Par exemple, la fonction appel de groupe, qui permet de contacter plusieurs personnes en simultané, ou encore l’appel instantané, qui établit une communication en moins d’une demi-seconde sans même que le destinataire ait à décrocher. En fait, il s’agit de cumuler les fonctions de la radiocommunication professionnelle avec la téléphonie du GSM sur un seul téléphone portable. “Ce type de produit est d’ailleurs clairement lié aux métiers mobiles : ambulanciers, transporteurs urbains, police, pompiers… jusqu’au bâtiment ou aux sociétés de services.
Selon une étude, 80 % des appels sont internes à l’entreprise. Ce qui occasionne des coûts importants. ” Pour Dolphin Telecom, c’est une aubaine. D’autant que cette technologie garantit un accès prioritaire. Le marché est important, mais il ne générera ” un chiffre d’affaires significatif que lorsque notre réseau aura été commercialement ouvert, souligne Yves Gascuel. L’entreprise poursuit actuellement son déploiement et sa phase de bêta-tests avec de grands clients, avant l’ouverture commerciale, prévue d’ici à la fin 2000 pour les principales régions françaises. “Dolphin Telecom vient d’ouvrir commercialement son réseau dans le Nord-Pas-de-Calais, avec plus d’un an de retard sur ses prévisions initiales. Malgré ce raté à l’allumage, l’opérateur demeure confiant, au regard des contrats déjà établis avec de grands comptes (chantier naval, société d’autoroute, communauté urbaine, mairies, etc.), comme de l’appui du groupe Dolphin pour soutenir son développement. Un groupe aujourd’hui bien implanté en Grande-Bretagne, et qui se développe en Allemagne, en Belgique, en Espagne, et au Portugal. Pour l’instant, en France, tout est encore à mettre en place. Au point que l’on souligne la flexibilité et l’adaptation nécessaires des candidats pour épouser les changements dans une société qui se construit par strates. De même, au sens de ” l’entrepreneurship ” l’autonomie et la réactivité sont des prérequis.Toutefois, le niveau d’exigence se situe tant dans les compétences que dans l’expérience requise. ” Notre politique n’est pas de se battre exclusivement sur les prix, mais plutôt d’offrir des services nouveaux, bien adaptés aux besoins spécifiques des entreprises qui ont déjà des équipes mobiles, et complémentaires aux offres existant par ailleurs.

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Emmanuelle Dhélens