Tim Cook admet qu'Apple Intelligence pourra halluciner

Avec Apple Intelligence, la bannière sous laquelle la firme à la pomme regroupe toutes les fonctions liées de près ou de loin à l’IA générative, Apple joue sur les deux tableaux : d’un côté un traitement des données en local pour les requêtes les plus simples ; de l’autre, un passage par des serveurs sécurisés pour les questions les plus complexes avec un soin tout particulier apporté à la confidentialité.

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Pour l’occasion, l’entreprise fait appel aux services d’OpenAI : Siri va devoir faire une place à ChatGPTquand l’assistant sera pris au dépourvu. Le bot saura également apporter ses capacités rédactionnelles dans les applications et générer des images si nécessaire. Apple s’appuiera sur GTP-4o, et les requêtes qui seront moulinées par la dernière mouture du grand modèle de langage bénéficieront d’un luxe de protection pour la vie privée : les adresses IP seront masquées, OpenAI ne stockera pas les demandes.

OpenAI « a fait des choses en matière de confidentialité que j’ai appréciées », a expliqué Tim Cook dans une interview au Washington Post. « Je pense qu’ils sont pionniers dans ce domaine et aujourd’hui, ils ont le meilleur modèle », concède le patron d’Apple. Il ajoute tout de même que le constructeur « n’est pas coincé avec une seule personne pour toujours », manière de dire que des négociations se poursuivent avec d’autres fournisseurs, dont Google avec Gemini.

Si Apple cherche à rassurer sur le respect de la vie privée, en ce qui concerne l’autre grand écueil de l’IA générative, Tim Cook ne peut pas donner de gage. On parle des hallucinations, qui poussent par exemple le même Gemini à conseiller des pizzas à la colle, ou de manger un caillou par jour.

Le patron du groupe ne peut ainsi pas garantir à 100 % qu’Apple Intelligence ne racontera jamais n’importe quoi. « je suis confiant [que notre technologie] sera de très haute qualité. Mais honnêtement, je dirais que ce n’est pas 100 %. Je ne prétendrais jamais que c’est 100 % ».