Développé par Black Rock, le studio anglais à l’origine de Pure, Split Second/Velocity nous a été dévoilé la semaine dernière en version jouable. Au croisement entre Ridge Racer et Burnout, ce jeu de course propose une intéressante caractéristique : il est possible de détruire des éléments du décor, à très grande échelle, comme par exemple faire s’effondrer des immeubles ou des tours de refroidissement de centrale nucléaire. Le tracé des circuits s’en trouve profondément modifié, permettant de rouler dans de nouveaux secteurs.
Mécanique des fluides
Split Second/Velocity présente bien, avec ses voitures au design agressif et ses environnements de course détaillés. Basé sur la même technologie que Pure, le titre tape sans retenue dans la rétine, avec des effets spéciaux à tire-larigot et des circuits à la longueur plus que respectable (environ deux minutes par tour pour celui que nous avons testé).
La sensation de vitesse n’était pas encore totalement convaincante mais il reste encore six semaines de travail pour peaufiner cela : nous croyons sur parole Julien Carron, notre compatriote chef de projet, lorsqu’il nous affirme que le jeu sera très, très rapide.
Glissando
Orienté arcade, le titre se prend en main de façon quasi-instantanée. La tenue de route des voitures est excellente, à la fois précise et ludique. Un petit coup de frein suivi d’un coup de volant et la caisse dérape comme sur une patinoire sans que l’on perde totalement le contrôle de la trajectoire. Ca glisse sec, permettant d’enchaîner les virages les plus tortueux sans perte de vitesse !
Brûler ainsi de la gomme est primordial car chaque dérapage permet de remplir la jauge de Power Play, l’ingrédient magique permettant de démolir les immeubles à distance. Une prime de risque qui donne tout son attrait à ce jeu que nous attendons avec une réelle impatience, avec une arrivée en boutiques prévue pour le 20 mai 2010.
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