Comme de nombreux autres services en ligne, Doctolib utilise l’intelligence artificielle pour améliorer ses services. Une IA qui, au préalable, doit être entraînée, et les utilisateurs sont mis à contribution pour alimenter les modèles de la plateforme de prise de rendez-vous. Depuis le 7 août dernier, une notification a commencé à apparaitre au lancement de l’application, proposant à l’utilisateur d’accepter ou de refuser la collecte de données.
La collecte de données, ce n’est pas automatique
Il s’agit pour Doctolib de « créer des solutions encore mieux adaptées à vos besoins et à ceux de vos praticiens ». Les données collectées, y compris les données de santé, sont anonymisées, il n’y a donc pas de risque d’être suivi ou localisé. La plateforme peut conserver jusqu’à trois ans le profil de l’utilisateur, l’historique des rendez-vous, les notes médicales, les enregistrements vocaux ou encore la durée des téléconsultations.
Doctolib précise par ailleurs que les données ne sont pas vendues et qu’elles sont hébergées en Europe. Dans un billet de blog remontant à octobre dernier, l’entreprise donnait sa vision de l’intelligence artificielle en santé, dans lequel elle expliquait par exemple que cette technologie pouvait contribuer à la personnalisation des traitements, à une meilleure gestion des dossiers médicaux électroniques, et à aider les praticiens dans leurs diagnostics et leurs prises de décision.
Plus précisément, Doctolib a besoin des données des utilisateurs pour un assistant IA — actuellement en phase de test chez des médecins — capable de remplir le dossier d’un patient (lancement prévu au mois d’octobre). L’année prochaine, les patients pourront aussi discuter avec un bot. Le partage des données peut également être activé ou désactivé depuis les réglages de l’application ou de son profil Doctolib en ligne.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
Source : Le Figaro
Non, ça ne suffit pas.
Il est marqué dans leurs conditions générales, “sauf intérêt public”.
Donc même si on refuse, ils n’en tiendront pas compte.
C’est la base légale (arf, la loi ne nous protège pas, une fois de plus).