Victoire pour la MPAA. Dans un communiqué, l’association qui réunit les majors américaines du cinéma se vante de la décision d’un tribunal de Floride, qui vient de mettre un terme à l’existence d’un hébergeur de fichiers bien connu des « pirates » : Hotfile.com.
Le « cyberlocker », accusé de piratage massif par les majors depuis 2011, a été condamné à payer la somme rondelette de 80 millions de dollars de dommages et intérêts aux studios. Mais Hotfile a aussi été condamné à fermer, à moins d’implanter immédiatement des technologies de filtrage de contenus soumis au copyright. Mission impossible, apparemment : alors que nous écrivions ces lignes, Hotfile vient d’annoncer sa fermeture définitive (voir notre image).
Cette décision de justice pourrait avoir un impact important sur le business du téléchargement direct. « C’est la première fois qu’une cour américaine statue que des hébergeurs comme Hotfile peuvent être tenus responsables de leurs pratiques commerciales » écrit la MPAA. Hotfile.com n’est en effet pas parvenu à faire jouer la loi américaine sur le copyright (DMCA) en sa faveur. Celle-ci prévoie pourtant que les hébergeurs de fichiers ne peuvent être tenus responsables des contenus que leurs utilisateurs mettent en ligne. Il faut dire que les responsables d’Hotfile n’ont pas joué le jeu, en refusant notamment de supprimer des millions de contenus sur son service à la demande des ayants-droits… Ce qu’impose pourtant également le DMCA.
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