En matière de piratage de logiciels en France, Paris et l’Ile-de-France sont les régions les plus vertueuses de l’hexagone alors que le Nord et l’Est dépassent la moyenne nationale, selon une étude menée par le cabinet d’analyse IDC et l’institut IPSOS.
Cette enquête publiée mardi à l’occasion de la journée mondiale anti-contrefaçon 2013 -en partenariat avec BSA (Global Software Piracy Study) et la Software Alliance- révèle que Paris/Ile-de-France est la zone géographique où l’utilisation de logiciels piratés est la moins répandue (34%).
L’étude a découpé l’hexagone en “six ensembles régionaux” (Paris/Ile-de-France, le Centre, le Nord, l’Est, le Sud et l’Ouest). Elle met en lumière “les contrastes régionaux qui existent en matière d’utilisation de +logiciels sans licence conforme+”, expression qui correspond à la définition du piratage, précise l’étude.
Ainsi, sont considérés de façon équivalente “le piratage intentionnel”, avec l’utilisation d’un logiciel acquis frauduleusement, et le “piratage non
intentionnel” consistant pour une entreprise à avoir un nombre de licences logicielles inférieur à son nombre d’utilisateurs. Deux régions montrent un taux de piratage supérieur à la moyenne nationale de 37% : l’Est (42%) qui manifeste une “plus grande propension au piratage professionnel”, et le Nord (39%) plus enclin au “piratage individuel”.
L’Ouest et le Centre (tous deux 36%), le Sud (35%) et Paris/Ile-de-France (34%) se situent en deça de la moyenne nationale. Dans la zone Paris/Ile-de-France (IDF) présente le taux le plus faible qui s’explique par une forte concentration de grandes entreprises et entités publiques (administrations, ministères), plus susceptibles d’assurer une “gestion rigoureuse” du parc de logiciels, selon cette étude. Les autres zones géographiques se caractérisent par un tissu entrepreneurial plutôt constitué de PME/PMI, voire TPE, généralement moins enclines à investir dans des équipes ou des outils dédiés à la gestion des actifs logiciels.
En France, seulement 15% des personnes interrogées admettent pirater des logiciels, “au moins occasionnellement”, et 55% déclarent ne jamais avoir fait l’acquisition d’un logiciel piraté. Enfin, l’étude révèle que l’hexagone, mauvais élève de l’Union européenne avec un taux de piratage supérieur à la moyenne UE (33%), est toutefois plus vertueux à l’échelle mondiale où le taux est de 42%.
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