La réactivité est un concept à la mode. D’ailleurs, plutôt qu’une mode, mieux vaut y voir l’expression d’un besoin résultant de l’accélération de notre vie. Il faut être plus compétitif, donc
réagir plus vite aux épreuves, aux opportunités qui se présentent, sous peine de se retrouver anéanti.Dans ces conditions, il est clair que cette réactivité forcée est synonyme de stress. Dans la mesure où elle accapare une bonne partie de ses facultés, elle place l’individu ou l’entreprise en position
défensive. C’est un temps précieux qui aurait pu être mis à profit pour une réflexion plus approfondie sur l’avenir.L’informatique, outil d’organisation, n’échappe pas à cette règle,et tous les DSI s’efforcent de maintenir au sein de leur équipe un taux de réactivité élevé, utilisant les méthodes de management appropriées
(réunions, tableaux de bord, statistiques de retours sur incidents).Peut-on améliorer notre réactivité pour tendre vers le délai zéro, sans être pour autant pénalisé ? Oui, si l’on remplace cette réactivité par l’anticipation. Anticipation des pannes sur les serveurs par
analyse de leur comportement, anticipation des pannes sur les PC, des besoins des utilisateurs, des clients, anticipation des résultats d’entreprise, du comportement de la concurrence…
d’intelligence artificielle, cantonnés la plupart du temps à la reconnaissance de formes, et à l’analyse de données. C’est arrêter enfin d’avoir une vision analytique du monde qui nous entoure au profit d’une
vision systémique. * MM. Red, Green, Yellow, Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque semaine, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience. Prochaine chronique mercredi 29 mars
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.