Prenez Pikachu, Salamèche et Dracaufeu, remplacez-les par LeBron James, Kevin Durant et Ja Morant et vous obtenez les ingrédients principaux de la recette de NBA All-World, le nouveau jeu en réalité augmentée de Niantic, l’éditeur à l’origine du phénomène Pokémon Go. Dévoilé en avant-première mondiale à Paris aujourd’hui, le jeu devrait être accessible au reste du monde dès le 24 janvier.
À la veille du NBA game de Paris, un match du championnat américain de basket délocalisé en France, c’est John Hanke en personne, le CEO de Niantic, qui est venu faire la promotion du nouveau titre de l’éditeur, NBA All-World. Pour les joueurs de Pokémon Go, le principe du jeu et certaines mécaniques paraitront familiers. Pour les autres, il s’agit d’un jeu basé sur l’AR et dont l’objectif consiste à « collectionner » des joueurs NBA rencontrés au hasard de ses balades. Le jeu reprend donc les règles de base de Pokémon Go, à savoir de la géolocalisation en temps réel et de la réalité augmentée. Hanke explique qu’il a trouvé dans ce projet une façon de combiner ses deux grandes passions, « les nouvelles technologies et le basket », lui qui a grandi en regardant les exploits de Larry Bird à la télé.
Jouer au basket sans se fatiguer
Voilà pour les présentations. Mais comment se joue NBA All-World ? Que vaut vraiment le jeu ? Et quelles sont ses chances de reproduire le phénomène Pokémon Go ?
Le principe du jeu est assez simple, vous incarnez l’un des 80 joueurs disponibles actuellement (Niantic prévoir d’en ajouter des dizaines d’autres sur les 450 joueurs environ que compte la ligue). Votre objectif consiste à trouver d’autres joueurs, à les affronter et, finalement, à les enrôler dans votre équipe. Au cours de vos pérégrinations, dans le monde géolocalisé de NBA All-World (ce qui correspond dans la vraie vie au trajet qui mène de chez vous à la boulangerie), vous rencontrez également divers bonus, aires de jeu ou encore magasins physiques qui permettent d’améliorer ou de personnaliser votre joueur (la course aux sneakers promet d’être intense).
Quant aux affrontements, ils se font sous forme de 1 vs 1. Le type de duel est déterminé de manière aléatoire, mais il permet au joueur de se mesurer à ses idoles virtuelles au travers de petits jeux bien connus des amateurs de basket (concours à 3 points, tour du monde, premier à 5 paniers, etc.). La mécanique de jeu est très basique, ce qui le rend particulièrement accessible. En effet, les shoots utilisent le principe bien connu du curseur qu’il faut arrêter au bon moment. Quant aux matchs à proprement parler, ne reposent que sur une poignée de mouvements du doigt (défilement à droite, gauche et tapotements). Certes, nous sommes loin de NBA 2K, mais le jeu se veut très grand public.
La fashion week façon NBA
Là où NBA All-World souhaite aller plus loin, c’est sur la partie qui ne concerne pas le basket, mais la culture qui entoure le jeu, celle qui mêle mode et musique. Ainsi, Niantic a particulièrement soigné la bande son de son application, faisant appel pour l’occasion à des artistes tels que T-Pain, Compton Av ou encore YoungBoy. Quant aux marques présentes, que ce soit avec les vêtements, sur et en dehors du terrain, ou sur les sneakers, le jeu ne manque pas de partenaires commerciaux…
Pour autant, Niantic peut-il espérer pour son jeu de NBA en réalité augmentée le même succès que pour son illustre prédécesseur à base de Pokémons ? John Hanke mise sur le fait que le basket serait le sport collectif le plus plébiscité chez les 18-25 ans à travers le monde, devant le football. Mais pour qu’un jour Nikola Jokic détrône Pikachu dans le top des applications qui ont marqué leur époque, il faudra que NBA All-World séduise au-delà des fans de basket. Le nouveau jeu de Niantic est disponible gratuitement en téléchargement sur le PlayStore et sur l’AppStore uniquement en France. Il sera accessible partout dans le monde à partir du 24 janvier.
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