Ce n’est pas demain la veille que vous porterez les nouvelles Spectacles… à moins d’être un développeur ou un créateur de contenus désireux de lâcher 99 $ par mois (avec engagement d’un an) pour pouvoir utiliser ces lunettes connectées ! Cela revient en tout à 1 188 $. Ce nouveau produit ne ressemble toujours pas aux lunettes fines et discrètes que les films de science-fiction nous promettent, néanmoins cette cinquième génération a une allure presque portable.
Snap y croit toujours
On est encore très loin de lunettes que l’on peut porter au quotidien sans susciter la moquerie ou la terreur dans les yeux des passants. Mais ces Spectacles ont quelque chose de l’ordre de très grosses lunettes Ray-Ban (le précédent modèle avait un design encore plus anguleux et étrange). Ce n’est pas bête : Meta et Ray-Ban viennent justement de renforcer leur partenariat.
Mais ces lunettes de Snap vont beaucoup plus loin que celles de Meta qui se limitent à l’audio. Avec leurs quatre micro-projecteurs à cristaux liquides sur silicium (LCoS), elles affichent des éléments graphiques sur le monde réel capté par quatre caméras en façade.
Un moteur optique, développé en interne, offre un champ de vision de 46 degrés (contre 26,3 degrés sur la quatrième génération), avec une résolution de 37 pixels par degré. Snap explique qu’il s’agit de l’équivalent d’un écran de 100 pouces à 3 mètres de distance. Les lunettes intègrent deux processeurs Snapdragon qui se partagent les tâches tout en consommant le minimum d’énergie.
Même si l’autonomie s’est améliorée, elle reste encore très modeste : 45 minutes en immersion (soit 15 minutes de plus). Snap a également travaillé la question de la latence, réduite à 13 millisecondes. Le tout pèse 226 grammes, moitié moins qu’un casque VR — mais cela reste tout de même très lourd pour des lunettes.
Pour faire fonctionner tout ce petit bazar, Snap a mis au point son propre système d’exploitation sobrement baptisé Snap OS, dont l’interface se contrôle avec les mains grâce à deux capteurs infrarouge, un peu de la même manière que le Vision Pro d’Apple. Il s’agit pour Snap non pas de proposer un produit grand public, ce que les Spectacles ne sont pas du tout, mais un kit de développement afin de créer des expériences de réalité augmentée. Elles n’épateront pas grand monde vu le marché riquiqui de ces Spectacles, mais Snap cherche surtout à se positionner en leader de la réalité augmentée.
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Source : Snap