Après avoir lancé plus tôt dans l’année le très surprenant Passport, Blackberry renoue avec la tradition en officialisation le Classic. Ce nouveau smartphone reprend ainsi les grandes lignes du Bold, l’un des modèles les plus populaires du fabricant canadien : un clavier AZERTY complet, 4 touches de navigation, un bouton de sélection tactile et un écran carré. Le Classic est toutefois plus en phase avec les canons actuels. A l’intérieur: un processeur Snapdragon double coeur accompagné par 2 Go de mémoire vive, un écran de 3,5 pouces en 720 par 720 points, et un capteur photo en façade de 8 Mpixels. On y trouve aussi 16 Go de stockage qu’il sera possible d’étendre par l’ajout d’une carte MicroSDHC (jusqu’à 128 Go, donc). Le smartphone est également compatible 4G.
Le BlackBery Classic sera disponible en janvier en France au prix de 429 €, et notamment chez Orange, qui devrait le proposer avec ses forfaits.
Le retour aux fondamentaux de la marque
Le président de BlackBerry, John Sims, considère le Classic comme une nouvelle étape du retour de la société sur le devant de la scène. Non pas la scène médiatique et grand public, plutôt celle de l’entreprise, un secteur sur lequel vont désormais se concentrer tous ses efforts. Après s’être égarée ces dernières années sur un marché du grand public qui ne lui a pas renouvelé ses premières marques de considération, la société canadienne est revenue à la réalité. Et n’a cessé de le répéter : « la sécurité est au coeur de notre philosophie. Nous ne sommes pas qu’un fabricant de mobiles, nous sommes à la tête d’un écosystème complet qui nous permet de gérer aujourd’hui plus de 200 millions d’identités avec un haut niveau de sécurité. » Mais la marque a aussi mis l’accent sur l’ergonomie, qu’il s’agisse de son clavier, qu’il estime aujourd’hui « meilleur que le meilleur des claviers virtuels », ou de son système, dans lequel il a multiplié les raccourcis et astuces de navigation. Le but ? « Faire de ce Blackberry Classic le meilleur smartphone du marché en terme de productivité. »
Et à ceux qui lui reprocheraient d’effectuer un retour en arrière, le directeur des ventes Eric Johnson répond que c’est plutôt un signe qui démontre la faculté de la marque à être à l’écoute des ses clients. Sur ce point, il est clair qu’il est difficile de reprocher à Blackberry d’aller dans le sens du vent. En ne cédant pas aux sirènes d’Android et en persévérant sur ce qui le différencie, Blackberry pourrait bien revenir à un niveau auquel personne ne l’attendait plus. D’ailleurs, la marque est fière de la confiance que continuent de lui accorder l’ensemble des gouvernements du G7, la majorité de ceux du G20, et d’énormes entreprises internationales. Après tout, pourquoi pas. Blackberry a malgré tout promis des annonces dans le domaine des objets connectés, au CES de Las Vegas en janvier et au Mobile World Congress de Barcelone, tout début mars.
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