Windows 7, grande victime de WannaCry. C’est cette version du système d’exploitation de Microsoft qui aurait été la plus touchée par le ransomware. Elle équiperait plus de 98 % des ordinateurs ciblés par le logiciel malveillant. Les miettes seraient laissées à Windows 2008 R2 Server, tandis que le nombre d’ordinateurs Windows XP infectés serait « insignifiant ».
#WannaCry infection distribution by the Windows version. Worst hit – Windows 7 x64. The Windows XP count is insignificant. pic.twitter.com/5GhORWPQij
— Costin Raiu (@craiu) May 19, 2017
C’est en tout cas ce qu’affirme le directeur de la recherche de Kaspesky Lab, l’éditeur du célèbre antivirus. Dans un tweet, Costin Raiu détaille ainsi les version des systèmes d’exploitations touchés par WannaCry. Windows 7 et ses versions x64 Edition, Home x64 Edition et Home représentent donc l’écrasante majorité.
La sécurité informatique des entreprises en question
Cette analyse et le chiffre qui en découle peuvent paraître étonnant. Il y a une semaine, lors des premières apparitions de WannaCry, c’est surtout Windows XP qui était incriminé. On pensait même que c’était la combinaison entre son manque de sécurité et son utilisation encore massive dans les entreprises qui était à l’origine de la propagation rapide du ransomware.
Mais c’est finalement Windows 7 qui en a été la principale victime. Pourtant, cette version avait été mise à jour par Microsoft il y a quelques mois pour justement éviter toute exploitation de la faille de sécurité utilisée par WannaCry et diffusée par les Shadow Brokers. Rien n’y a fait et l’attaque s’est finalement répandue comme une traînée de poudre sur la version de Windows la plus utilisée dans le monde. De quoi pointer encore un peu plus les politiques — ou leur absence — de sécurité informatique dans les entreprises.
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