L’annonce de la Switch, la nouvelle console de Nintendo, a entraîné un déluge d’informations, tant sur les plans techniques, logiciels que du côté des services. Voici un florilège des informations importantes que vous avez peut-être raté.
Une résolution d’écran digne d’une console… de 2012
L’écran LCD de la Switch mesure 6,2 pouces de diagonale (15,7 cm) et affiche 1280 x 720 pixels (HD), soit une résolution de 236 dpi (ppp, points par pouce carré). En face, PS Vita de Sony lancée fin 2011 affiche 960 x 544 pixels sur son écran de 5 pouces soit une résolution quasi équivalente (220 dpi). A titre de comparaison, un smartphone haut de gamme comme le Galaxy S7 affiche 1440 x 2560 pixels (WQHD) sur son écran de 5,1 pouces soit une résolution de 575 dpi. Quand on vous dit que la définition de la Switch va vous piquer les yeux !
Zelda : couleurs et pixels, espaces et vide
Jeu phare au lancement de la console en mars prochain (A retrouver en précommande, ici), Zelda commence à se dévoiler. Après une première vidéo promotionnelle lors de l’officialisation de la console l’an dernier, voici qu’arrive une séquence de 20 minutes publiée par Polygon (intégrée ci-dessus). Une vidéo qui permet de se faire une idée de l’univers et du gameplay. Le titre semble en clair-obscur : d’un côté la direction artistique est agréable, les couleurs et les lumières bien choisies, le tout étant gâché par des modèles 3D simplistes (regardez les arbres !) et (trop) pixélisés. Côté univers, d’un côté on se réjouit de l’impression de grands espaces, de l’autre on remarque un certain vide qui contraste beaucoup avec les titres 2D précédents. Est-ce que cela préjuge de l’intérêt du jeu ? Non. Est-ce la preuve que la console n’est effectivement pas une bête de course et larguée graphiquement ? Tout à fait.
Le grip livré ne rechargera pas vos manettes
Selon plusieurs analyses des fiches techniques des périphériques et accessoires de la Switch, il semble que le grip livré avec la console soit incapable de recharger les manettes Joy-Con. Il existerait cependant bien un second grip, identique en forme, doté d’une prise USB C pour recharger les manettes pendant une partie de jeu en mode sédentaire (console reliée à la télé). Oui, en 2017 une console lancée à 350 euros vus obligerait à acheter un accessoire pour ne pas avoir à immobiliser les manettes pendant la recharge. Certes les batteries sont censés tenir 20h, mais tout de même, pourquoi ne pas avoir livré la console avec le bon grip ?
Switch Online : un jeu Snes ou NES gratuit… le 1er mois
Tout comme Microsoft et Sony, Nintendo a décidé de gagner de l’argent avec son service de jeu en ligne. Baptisé Switch Online, ce réseau sera accessible dès le lancement de la console et deviendrait payant dans le courant de l’automne. Outre les fonctionnalités classiques de jeu en ligne (tchat, classements, etc.) le Switch Online permettrait de jouer gratuitement à un jeu NES ou Snes… le premier mois. Passé cette période de grâce, il faudra bourse délier pour l’acquisition de chaque titre. A côté de cela, le service de Sony propose des titres gratuits tous les mois…
La Switch invite la Neogeo
Outre le catalogue « génétique » des précédentes consoles de la marque que sont la NES et la Snes, la Switch proposera des jeux de la vénérable Neo-Geo selon le célèbre site nippon Famitsu qui cite Hamster Corp. Détenteur des droits de certains titres, cet éditeur japonais a prévu de lancer 5 jeux : King of Fighters ’98 (référence des jeux de combat 2D de chez SNK), le célèbre jeu d’action/tir Metal Slug 3, le jeu de run and gun bourrin Shock Troopers, Waku Waku 7 (jeu de combat psychédélique avec Mauru le lapin géant) et le très médiocre jeu de baston World Heroes Perfect.
Des titres de combat et de tir représentatifs du catalogue de la Neo Geo qui était la console d’arcade par excellence (comprendre : pas de Final Fantasy, ici on tape fort sur les boutons). Ces jeux parfois très datés – oui, KOF ’98 aura bientôt 20 ans… – déjà portés de nombreuses fois sur d’autres plateformes seront proposés au Japon à 823 yens soit environ 7 €. Selon les différentes captures d’écran, les jeux semblent bien émulés : point de portage de luxe, ici la Switch fera tourner les ROMS et appliquera des effets graphiques sur les gros pixels.
Stockage SDXC jusqu’à 2To
La Switch permettra d’acheter des jeux sous forme de cartouches au format propriétaire ou bien des versions numériques. Or, un jeu comme Zelda “pèserait” pas moins de 13 Go. Pauvre en mémoire de stockage interne (32 Go), la Switch pourra heureusement recevoir un supplément de ROM par le biais d’un emplacement Micro SDXC. Conformément à cette norme SDXC, la console sera capable de gérer des cartes allant jusqu’à 2To (formatée en exFAT)… le jour où elles existeront (le maximum est à 512 Go à l’heure actuelle). Une bonne nouvelle si Nintendo soigne, notamment, les fonctionnalités multimédia de sa console. On peut toujours rêver, non ?
Ni Miiverse, ni Streetpass
Vous aimiez le réseau social Miiverse de la Wii U et les fonctions du Streetpass des 3DS qui permettent d’échanger avec les utilisateurs dans votre entourage physique ? Eh bien désolé, mais selon techtimes.com, aucun de ces deux systèmes ne sera intégré à la Switch. Dans le premier cas, Nintendo s’appuierait sur « un réseau social existant », sans donner plus de détails. Quant à la fonction Streetpass, son absence viendrait du fait que « pour Nintendo, la Switch est une console de salon qui peut être utilisée en mobilité et non l’inverse. », selon techtimes.com. L’autre explication étant que les 3 heures d’autonomie d’un jeu gourmand comme Zelda ne laisse pas beaucoup de temps pour socialiser !
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