Après l’audace, la sécurité: si le très confidentiel premier mini portable de hp, le 2133 Mini-Note,était basé sur GNU/Linux et un processeur VIA, le Mini 1000 ne fait pasdans l’originalité. Construit autour de la plate-forme Atom d’Intel, ilressemble techniquement à tous les autres Eee PC qui sortentactuellement. A savoir un processeur à 1,6 GHz, une petite pucegraphique Intel GMA -950 dans le cas du Mini 1000- du Wi-Fi (b et g,pas de n malheureusement) et un lecteur de cartes SD. Pas de quoi cassertrois pattes à une limace.
Pas encore officialisé dans notre contrée fromagère, le Mini 1000 a,sur le territoire américain, «l’originalité» de la configuration:comprendre qu’on peut configurer sa machine selon ses besoins. Mais à yregarder de plus près, pour les 400$ on a droit à une machineanémique à écran 8,9 pouces avec 512 malheureux Mo de RAM et 16pauvres Go de mémoire flash. Non, en fait on n’a pas vraimentle choix: si on veut l’écran confortable (10,2 pouces), suffisamment demémoire vive(1 Go) pour ne pas attendre 20 minutes au lancement d’OpenOffice, undisque de60 Go et le module Bluetooth bien utile pour synchroniser soncellulaire sans câble il faudra débourser 550$. Si aucun prix en euron’est bien évidemment annoncé, il faudra sans doute tabler sur 400-450euros. Convenable, sans plus.
Son atout ? Ni le prix, ni l’équipement, mais on peut se permettre derêver à la finition, puisque le 2133 Mini-Note nous avait fait bonneimpression quand nous l’avions eu en main, hp ayant la maîtrisesuffisante dans la conception des portables pour tenter d’apporter uneplus-value dans ce rayon-là.
Il faudra en tous les cas que le constructeur américain fasse preuved’imagination ou d’agressivité s’il veut transformer l’essai. Mais avecdes marges aussi réduites sur un marché si compétitif, le veut-ilvraiment ?
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