Depuis 2020, Meta a investi 50 milliards de dollars dans sa division Reality Labs, pour des résultats décevants : au premier trimestre, cette activité a perdu 3,85 milliards. En fait, elle n’a jamais été dans le vert depuis que le groupe publie ces résultats : en tout, Reality Labs affiche des pertes de plus de 45 milliards…
Pertes abyssales pour le Reality Labs
Mark Zuckerberg, principal promoteur du métavers — à tel point qu’il a changé le nom de son entreprise, passé de Facebook à Meta —, cherche à réduire les dépenses alors que l’environnement économique est beaucoup moins favorable… et qu’il y a d’autres priorités à financer, à commencer par l’IA générative.
Selon le site The Information, la direction de Meta, dont le grand patron, aurait exigé aux Reality Labs de faire des économies. Plus particulièrement, l’équipe chargée du développement matériel (les casques Quest, les lunettes connectées Ray-Ban) devra se serrer la ceinture de 20 % d’ici 2026. Le gros des coupes aura lieu dès cette année.
Cette réduction de la voilure aurait en fait débuté dès 2023, avec une restructuration qui a touché des cadres, « plus d’une dizaine de directeurs et de vice-présidents », d’après le site. Malgré cet allègement de la structure et ces économies, la division Reality Labs reste tout de même bien nantie. Et il le faudra, puisque la feuille de route est très chargée !
Meta aurait ainsi en projet de lancer le Quest 4 en 2026 ; ce nouveau casque se déclinerait en deux variantes : un modèle standard (nom de code « Pismo Low ») et une version premium (« Pismo High »). En 2027, l’entreprise prévoirait un Quest haut de gamme (« La Jolla ») qui pourrait être le Quest Pro 2 et le « vrai » concurrent du Vision Pro.
Plus près de nous, Meta prépare un Quest 3S plus abordable que le Quest 3 actuel vendu 550 €. Ce casque serait un peu plus lourd avec des capacités moindres (optiques moins performantes, écrans de plus faible définition). Le Quest 3 devrait donc rester au sommet de la chaîne alimentaire pour encore deux bonnes années.
Voilà pour les casques, mais Meta met aussi le paquet sur les lunettes connectées. Les modèles de Ray-Ban semblent rencontrer plus de succès que prévu, ce qui aurait motivé des investissements supplémentaires. Et c’est loin d’être terminé.
Lire Meta réorganise son activité métavers pour booster les lunettes connectées Ray-Ban
Les sources de The Information indiquent ainsi que Meta voudrait lancer l’année prochaine de nouvelles lunettes connectées qui, contrairement aux modèles de Ray-Ban, disposerait d’une interface tête haute affichant toutes sortes d’informations : notifications, traductions en temps réel… Il ne s’agit pas à proprement parler de réalité mixte puisque les objets virtuels ne vont pas se positionner dans l’environnement réel. Mais c’est un nouveau pas vers l’aboutissement de ce concept, ce qui demandera encore plusieurs années.
Le hic, c’est qu’ajouter les composants nécessaires pour ce type d’interface alourdit et enlaidit les lunettes. À tel point qu’EssilorLuxottica, la maison-mère de Ray-Ban, aurait rejeté l’idée d’apposer sa griffe sur ce produit ! D’après la description d’anciens employés de Meta, ces lunettes (nom de code : « Hypernova ») ont une grosse monture qui risque de repousser les consommateurs. Ça n’est donc pas gagné !
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Source : UploadVR
“et qu’il y a d’autres priorités à financer, à commencer par l’IA générative.”
Ben oui, c’est logique on arrête de jetter des milliards dans le metavers qui était une ” innovation” morte avant même d’être née.
Tellement c’était évident que ça n’allait pas marcher.
Pour pouvoir jeter des milliards dans la nouvelle connerie a la mode qui d’ici quelques années se sera au moins tout autant cassé la gueule
En tout cas pour une très grosse majorité de projets et d’entreprises.
Car seul les applications de l’IA directement intégré à un logiciel, OS, appareil et … Ont réellement une chance d’être justifié (du type logiciel de montage, retouche photo, de dessin, traitement de texte, visio conférence, jeux vidéos, conduite de véhicules..)
Faire de l’IA pour faire de l’IA en dehors de cas pratique précis n’a limite aucun sens