Sur Instagram, passer d’une publication à une autre est aussi simple que de balayer l’écran. Meta a néanmoins décidé d’ajouter un élément de friction dans ce qui est habituellement une navigation fluide dans l’app : de la pub impossible à zapper ! Plusieurs utilisateurs ont remonté cette « pause publicitaire » qui impose la vision de la réclame jusqu’à la fin d’un minuteur.
Poireauter devant la pub sur Instagram
Il ne s’agit que d’une poignée de secondes, mais c’est largement suffisant pour enrayer la navigation dans l’application. C’est un peu l’équivalent des pubs de YouTube de plus en plus difficiles à éviter. En touchant la petite icône en forme de bouton d’interrogation, Instagram confirme que l’on est bien en face d’une pause publicitaire : « Parfois, vous devrez peut-être regarder une publicité avant de continuer à utiliser l’application ».
Meta a confirmé auprès de TechCrunch l’existence de cette expérimentation : « Nous testons toujours des formats qui peuvent apporter de la valeur aux annonceurs », explique le groupe qui attend de voir les retours avant d’imposer, ou non, ce nouveau format auprès de tous les utilisateurs.
À lire ces fameux retours, le succès ne semble pas vraiment au rendez-vous. La majorité des réactions regroupées dans cette discussion sur Reddit est éloquente : c’est négatif. Certains menacent de fermer l’app s’ils tombent sur cette pub, d’autres annoncent qu’ils n’utiliseront tout simplement plus Instagram.
Rappelons qu’il ne s’agit que d’un test. Mais il montre jusqu’où Meta est prêt à aller pour générer des revenus publicitaires.
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Source : TechCrunch
Du gavage, du gavage censé “apporter de la valeur aux annonceurs”. Quelle valeur dès lors qu’un produit est associé à un mécontentement ?
Personnellement je n’utilise pas les réseaux sociaux, je contourne tout ce qui relève des GAFAM, je dispose au niveau de l’OS mais aussi du navigateur les outils ad-hoc qui permettent de filtrer ce qui relève du duo infernal pistage+publicités, ainsi zéro pub numérique.
Ceci étant, déjà qu’une campagne publicitaire (la grosse campagne, celle qui inonde l’ensemble des médias, répétitive à outrance, journaux, radio, télé etc.) instaure dans ma p’tite tête un processus pavlovien qui fait que je change de trottoir ou de rayon dès que je vois l’enseigne de la boite qui m’aura tant enquiquiné, je peine à m’imaginer quelle serait ma réaction face au forcing d’un Meta comme d’un YouTube (YouTube ici accédé via proxy) : en fait je le sais, je boycotterais. Cela tombe bien, j’évite déjà cette montagne de sucre, ces amoncellements de nullités.
C’est Comme J’Aime !!!
Idem