Dans la grande famille des ayants droits, demandons aujourd’hui les maisons de disques ! Regroupées au sein de la SCPP (Société civile des producteurs de phonogrammes), les grandes majors ont obtenu du tribunal judiciaire de Paris le blocage d’une quarantaine de sites web dont les noms seront bien connus des pirates : cpasbien, magnetdl, yggtorrent, torrent9…
Jeu du chat et de la souris
La décision de justice, qui remonte au 11 juillet, donne 15 jours aux fournisseurs d’accès à internet (Orange, Bouygues Telecom et SFR) pour bloquer ces noms de domaine, à leur frais comme le rappelle le site L’Informé. Ces sites proposent des fichiers P2P qui permettent aux internautes de télécharger de la musique sans la payer, comme au bon vieux temps des MP3 pirates.
Ce blocage est effectif durant 18 mois, et la SCPP pourra mettre à jour la liste des noms de domaines en cas de changement, ce qui est très fréquent dans ce milieu. Une procédure qui nécessitera toutefois un nouveau passage devant le tribunal. La société a l’habitude, puisqu’elle dépose régulièrement des plaintes pour obtenir de nouveaux blocages et cela ne s’arrête pas.
La SCPP a aussi exigé (et obtenu, le 4 juillet dernier) le déréférencement de 382 noms de domaine sur Google. En revanche, il n’est pas (encore ?) question de blocage des résolveurs DNS, comme Canal+ l’a réclamé auprès de la justice pour empêcher les internautes d’accéder à des retransmissions de compétitions sportives pirates. Il suffit de changer les DNS dans les réglages de son ordinateur pour contourner le blocage des sites d’IPTV. Pour la musique, cette option n’est pas envisagée.
Lire IPTV : Canal+ remporte une nouvelle bataille contre le piratage
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Source : L'Informé