Telles les bonnes fées du conte, les grands construc- teurs Unix, IBM, SCO, Sun, HP, Compaq et SGI en tête s’empressent autour de l’enfant prodige Linux et le couvrent de leurs dons en termes de compatibilité matérielle et d’interopérabilité logicielle. Le fleuron du logiciel libre est ainsi en passe de devenir le système d’exploitation serveur le plus universel. Ainsi, Linux n’est plus restreint à une utilisation embarquée, serveur Web, de messagerie ou système d’exploitation au sein d’une quelconque boîte prête à l’emploi.
Le ralliement d’Attachmate (e-Van- tage Host Access Server) et ceux de Peregrine (gestion de l’infrastructure), d’Asset Center (gestion des équipements) ou encore d’iKnow (gestion des connais- sances) prouvent, s’il en était besoin, qu’un tel système peut héberger des applications d’entreprise. Compaq en faisait d’ailleurs la démonstration avec un serveur ProLiant exploitant SAP R/3 sous Linux.
Equation avec sa comptabilité générale Equacompta SQL et Eurologiciel avec son PGI Gica étaient aussi de la partie.
Plus surprenant est le cas d’IBM, qui met un Linux natif sur S/390 et lui confie l’administration de son logiciel Host On-Demand. Etonnant aussi, HP qui présentait un cluster haute disponibilité avec deux NetServer LPR et un LH4 utilisant non pas son MC Service Guard mais un outil libre, Linux-HA (High Availability).
Cette animation autour des clusters sous Linux mobilisait d’ailleurs beaucoup d’acteurs : Alinka (dans sa solution de haute disponibilité Oranges), Aurora, ICP Vortex, Idealx, SCO, SGI, Compaq, Inup (start up qui propose en plus des configurations à tolérance de pannes)…
Une tendance qui préfigure l’extension de l’utilisation des clusters sous Linux pour des applications d’entreprise et non plus seulement pour des applica- tions de calcul du monde scientifique
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
