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Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…

Canon – PowerShot SX210 IS On aime… le zoom 372 mmLe Canon PowerShot SX210 IS a une portée record. Certes, son zoom est limité à 14x, contre 15x pour celui du…

Canon – PowerShot SX210 IS

On aime… le zoom 372 mm
Le Canon PowerShot SX210 IS a une portée record. Certes, son zoom est limité à 14x, contre 15x pour celui du Samsung WB650. Ce dernier est plus grand-angle, mais ce que le Canon perd en largeur, il le récupère en profondeur, en allant chercher des détails plus loin. A ce niveau, il est possible de zoomer sur un seul joueur de foot depuis les gradins du Stade de France

On aime… la stabilité
Le stabilisateur optique de ce PowerShot XS210 fait des miracles. Dans des conditions chaotiques, au palais omnisports de Paris Bercy, il nous a été possible de zoomer depuis le haut des gradins sur le visage de la chanteuse et d’obtenir un cliché à peu près net. Un résultat simplement stupéfiant

On aime… la connectique universelle
C’est la connectique idéale : une prise HDMI pour diffuser les photos et les séquences vidéo – avec le son stéréo – sur un téléviseur, un port mini-USB pour les transférer sur un PC. Elle rend l’appareil très pratique à utiliser

On n’aime pas… la mise au point capricieuse
L’appareil a tendance à faire la mise au point au mauvais endroit. Sur plusieurs photos de test, le visage du sujet était flou, tandis que le décor était net. Il faut parfois bien prendre le temps de laisser l’appareil trouver le visage qui vous intéresse, avant de déclencher. A fortiori quand la lumière vient à manquer

On n’aime pas… l’absence totale de mémoire
C’est humain : en le sortant de son carton, vous voudrez l’essayer. Malheureusement, cela sera impossible si vous ne vous êtes pas procuré une carte mémoire SD ou SD HC auparavant. Car non seulement cette carte n’est pas fournie, mais le PowerShot SX210 est le seul appareil de notre sélection à n’être doté d’aucune mémoire interne. Zéro mégaoctet !

Panasonic – Lumix TZ8

On aime… le mode vidéo
Le roi de la vidéo HD, c’est lui ! Les films sont nets et fluides, avec une mise au point en continu pour éviter que les visages soient flous. L’enregistrement se fait au format AVCHD, peu encombrant pour la carte mémoire. Et comme le TZ8 accepte les cartes SD XC à très haute capacité, vous pourrez filmer tranquillement pendant des heures !

On aime… la molette de sélection
Si vous envisagez un jour d’acheter un reflex, le TZ8 vous aidera à vous familiariser avec les modes A (priorité ouverture), S (vitesse) et M (manuel), grâce auxquels vous pouvez agir sur tous les paramètres de prise de vue et générer des clichés artistiques, avec un arrière-plan flou, des filets de lumière ou encore une goutte d’eau suspendue en l’air

On aime… la détection de scène
L’autre point fort du TZ8 est son processeur « intelligent », qui choisit automatiquement les paramètres de prise de vue les mieux adaptés. Rarement pris en défaut, il trouve presque systématiquement le meilleur compromis entre éclairage, vitesse et netteté, sauf sur les portraits en intérieur où un flou est très vite arrivé

On aime… le zoom intelligent
La plage focale de 25-300 mm du TZ8 reste l’une des plus performantes du marché. A la fois ample et ultra-grand-angle, elle permet à la fois de photographier un bâtiment entier ou un groupe de personnes avec peu de recul et de zoomer sur un détail éloigné. Un bouton zoom électronique permet même de bondir jusqu’à 16x en un instant. L’effet est impressionnant, d’autant que le stabilisateur évite l’effet de tremblement habituel du plein zoom

On n’aime pas… la finition au rabais
Pour faire tenir le meilleur de ses technologies dans un compact à 250 euros, Panasonic a multiplié les concessions. Il n’y a pas de sortie HDMI ni de son stéréo. Quant à l’écran, il est de petite taille (6,1 cm de diagonale) et de faible définition (230 000 pixels) : on perd en confort, mais également en précision lors de la visée.

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Jean-Marc Aubry