Des écrans plus larges et de meilleure qualité : le téléphone mobile a déjà commencé sa métamorphose vers le terminal universel. Et ce n’est qu’un début. La saisie, réputée fastidieuse, est facilitée par la présence de miniclaviers amovibles ou, mieux, d’assistants personnels à reconnaissance vocale. “On ne parle plus aujourd’hui d’assistant personnel, mais de portail vocal pour faciliter l’accès à l’information”, explique Daniel Friedmann, président de Comverse Network Systems France.
Des interfaces à reconnaissance vocale
Dont acte, l’éditeur proposait une plate-forme logicielle, destinée à équiper les mobiles et autres PDA, afin de les piloter à la voix, comparable à celle de l’éditeur Wildfire, dont le logiciel est actuellement utilisé par Bouygues et France Télécom.
Mais, au-delà de l’aspect purement physique du terminal, le GSM World Congress a fait la part belle à la gestion de l’information. Téléphones mobiles en tête, mais également Palm, Psion, ordinateurs portables ou de bureau, tous ne stockent plus, mais accèdent à l’information distante, souvent sur Internet, quel que soit son format.
Le salon cannois a ainsi été l’occasion de découvrir des dizaines de services de conversion et autres filtres, tentant de jeter un pont entre des formats différents. Ainsi, le WAP se convertit désormais en SMS grâce à des plates-formes, comme celle de GoSMS capable de traduire un contenu HTML simultanément en WML et SMS. Cette tendance s’est également traduite par de très nombreux services de synchronisation multiterminaux. Car, avec un minimum de trois terminaux capables d’accéder à la même base de contacts, au même agenda ou à tout autre logiciel de gestion de projets, il est primordial de garder une cohérence à l’ensemble. 3Com et IBM, entre autres, se lancent dans la synchronisation automatique multiformat et multiterminal.
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