Inutile de se voiler la face, lors de la conception de son smartphone, Samsung n’a pas réinventé la roue. Le design du Galaxy S s’inspire fortement de celui de l’iPhone 3GS, à une différence près : un immense et lumineux écran de 4 pouces (soit 10,1 cm de diagonale), aux couleurs éclatantes et au contraste incomparable, grâce à la nouvelle technologie Super Amoled du fabricant coréen. La finesse de définition n’atteint pas celle de l’iPhone 4, mais le résultat reste spectaculaire. Le smartphone Galaxy S offre, par ailleurs, un niveau de finition soigné et surprend agréablement par sa finesse et sa légèreté : 9,9 mm d’épaisseur pour 118 grammes. Grâce à son puissant processeur à 1 GHz épaulé de 512 Mo de mémoire vive, il ne craint pas les ralentissements, même en utilisation multitâche.
Il peut en découdre avec l’iPhone 4
Son équipement n’a rien à envier à celui de son concurrent direct (voir ci-contre), exception faite de sa capacité de stockage de “ seulement ” 8 Go ? 6 Go pour les médias et 2 Go pour les applications ?, heureusement extensible de 32 Go grâce à un emplacement pour carte mémoire MicroSD. Sans être extraordinaire, l’autonomie du mobile lui permettra de passer le cap de la journée. Bénéficiant d’une connectique complète et standard (port micro USB, prise jack 3.5) ainsi que des dernières normes en matière de sans-fil (Bluetooth 3.0, Wi-Fi n), le Galaxy S se démarque des autres Google Phone par l’environnement graphique TouchWiz 3.0 de Samsung. Plaqué en surcouche d’Android 2.1, il assure à l’appareil un usage confortable ainsi qu’une navigation tactile fluide et rapide, presque aussi précise que celle de l’iPhone.Parmi le lot de fonctions originales également mises à disposition par TouchWiz (voir ci-dessous), on peut regretter l’impossibilité de gérer des mails en provenance de plusieurs comptes au sein d’une même interface ou l’absence de support des dernières versions de Flash du navigateur. Ce problème devrait être réglé dans le courant de l’automne avec Froyo 2.2, la mise à jour d’Android (voir notre encadré).On apprécie, en revanche, la prise en charge du multipoint facilitant le zoom des pages Web, avec des sensations proches de celles laissées par l’iPhone. Le débit en 3G+ se montre relativement performant bien qu’un peu plus faible que celui de l’iPhone (2 Mbit/s contre 3 Mbit/s). Un bémol : l’absence totale de trackball pour circuler dans les pages Web ou cliquer sur un lien. On relève également quelques lacunes tel le widget Mon Quotidien incluant un seul fil d’actu disponible, en anglais. Rien de rédhibitoire.Ses fonctions multimédias s’avèrent, en revanche, complètes et réussies. L’appareil photo, rapide, livre des prises de vue satisfaisantes en bonnes conditions de luminosité, mais, dépourvu de flash, il peine parfois dans la gestion des contre-jours. La capture vidéo en 720 lignes (format 3GPP) se montre presque d’aussi bonne qualité que celle réalisée avec l’iPhone 4 (format MOV), avec peut-être un petit peu moins de fluidité. L’échange de fichiers avec un ordinateur se révèle, par contre, tellement plus simple ! Il suffit de le brancher, grâce au câble fourni, pour le gérer comme une simple clé USB. Le Galaxy S fait, par ailleurs, office de lecteur DivX/XviD et de radio FM, deux fonctions totalement absentes chez Apple. Enfin, rappelons que le Galaxy S bénéficie du guidage vocal sur GPS gratuit, un service encore payant sur le smartphone d’Apple. Des qualités alliées à un prix fortement subventionné par les opérateurs en font un vrai concurrent de poids à l’iPhone.L’avis de la rédaction
On aime
Le grand et lumineux écran, la puissance et la réactivité, les fonctions multimédias.
On n’aime pas
L’absence de flash photo, la gestion “ monocompte ” des mails.
Mention Très bien
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