Changement de système d’information géographique (SIG), mais récupération intégrale des données et continuité de service pendant la migration : le Grand Lyon engage la refonte complète de son système urbain de références. Esri et ses trois partenaires viennent de remporter un contrat de 10 millions de francs sur trois ans. C’est le plus gros marché de l’année pour un SIG.Dès l’été 2001, la gestion des deux cent mille parcelles des cinquante-cinq communes de la communauté urbaine se fera avec ArcSDE et ARCInfo 8. Après un long appel d’offres, lancé en mai 1998 après deux ans d’études, le SIG de l’éditeur américain remplacera le précédent système basé sur Apic.Le projet intègre plusieurs phases. La récupération intégrale des données sera lancée en mai pour durer onze mois. En parallèle, une application transversale en environnement client-serveur et Inet (surcouche d’ArcInfo) sera mise en place. Elle servira de base aux applications verticales et à gérer les habilitations. La première application test pour la gestion des voies et adresses, Ariane, sera opérationnelle fin 2001, accessible en extranet. Les autres applications, voirie, plan d’occupation des sols, eau et assainissement, action foncière, suivront.Le nombre de postes de travail n’est pas encore défini, plusieurs hypothèses sont possibles. D’abord une architecture client-serveur de trois serveurs ArcSDE8, quatre-vingt à cent quarante clients locaux ArcInfo 8 et trente clients ArcInfo distants. Ensuite, une architecture extranet autour d’un serveur ArcIMS3 avec une centaine de clients. Le nouveau système urbain de références assurera le partage, l’échange et la mise à jour des données entre toutes les communes du Grand Lyon. A terme, c’est un nouvel outil de gestion cartographique des données de l’agglomération qui est en train de naître.
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