Le gouvernement poursuit son plan de lutte contre la cybercriminalité, amorcé il y a un an. Ce mardi 24 mars 2009, à l’occasion du Forum international sur la cybercriminalité à Lille, la ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a annoncé un renforcement des effectifs humains pour lutter contre les crimes et délits liés aux nouvelles technologies. Le « nombre de cyberenquêteurs passera de 200 à 300 à la fin de l’année 2009 dans la police et à 214 dans la gendarmerie », soit « un doublement en trois ans », rapporte l’AFP.
Elle a également dressé un bilan du site de signalement de contenus illicites lancé par le gouvernement en janvier dernier. Destiné à dénoncer tout type de malversation constatée sur le Web (tentatives d’escroquerie, pédopornographie, incitation à la haine raciale…), le site internet-signalement.gouv.fr a enregistré 12 500 signalements en moins de trois mois. Il doit être intégré à un dispositif de lutte contre la cybercriminalité commun aux 27 pays de l’Union européenne.
La ministre a rappelé que la future loi d’orientation pour la sécurité intérieure (Lopsi 2) – toujours en attente de discussion au Parlement – intégrera plusieurs volets relatifs à la cybercriminalité. Elle devrait notamment punir l’usurpation d’identité sur Internet et instaurer le blocage des contenus à caractère pédopornographique par les fournisseurs d’accès à Internet. Le projet de loi devrait aussi permettre « la captation de données numérique à distance par des enquêteurs » selon les propos recueillis par l’AFP.
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