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La Police nationale se lance dans les réseaux sociaux

La Police nationale a présenté ses nouveaux outils numériques. Les internautes pourront désormais la contacter par Facebook et s’informer avec Twitter, Flickr et Dailymotion.

Après les commissariats et les numéros téléphoniques, la Police nationale propose un nouveau moyen de contacter les forces de l’ordre. Elle a décidé d’utiliser les réseaux les plus fréquentés par la population à savoir les réseaux sociaux. Il s’agit d’ouvrir un nouveau lien avec la population et, surtout, de couvrir un territoire sur lequel le nombre de délits augmente, à savoir la Toile.

Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue dans ses locaux parisiens, la DGPN (Direction générale de la Police nationale) a présenté un arsenal numérique qui permettra de prendre contact avec les agents. Il se compose de pages Facebook, de comptes Twitter et Flickr, d’une webTV sur Dailymotion. La plupart de ces services serviront de relais d’information avec la population.

Pour Facebook, c’est autre chose. Il s’agit de créer une nouvelle manière de déposer une préplainte sans avoir à se déplacer. « Jusqu’à présent, nous ne disposions pas d’un espace et d’une visibilité qui correspondent à ce qu’elle est réellement », a précisé le porte-parole de la DGPN lors de la conférence.

Lutter contre la cyberdélinquance sur son terrain

Les internautes pourront désormais signaler des contenus illicites, des tentatives d’escroquerie, de chantage ou tout autre délit dont le nombre augmente en même temps que le réseau se développe.

Si cette plate-forme permet de faciliter le lien avec la population, elle va aussi apporter plus d’efficacité dans le traitement des affaires. « Nous avons constaté que parfois, un même délit conduisait à ouvrir plusieurs procédures, car des plaintes étaient déposées dans plusieurs régions de France. »

Cette page Facebook doit donc permettre à la police d’être plus efficace et de regrouper plusieurs victimes d’un même délinquant ou groupe de délinquants. Cet espace propose aussi une fonction de géolocalisation pour trouver le commissariat le plus proche en cas de problème. La seule contrainte pour utiliser ce service est d’avoir un compte Facebook, évidemment. Or, une grande partie des seniors, qui restent les plus fragiles face à la cyberdélinquance, ne sont pas aussi geeks que leurs enfants ou petits-enfants.

Il ne manque plus qu’une appli aux autorités. Ce sera bientôt chose faite. Son champ d’action sera plus large puisqu’elle permettra de contacter la police, la gendarmerie ou les pompiers.

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Pascal Samama