Iomega n’a décidément pas de chance. Après avoir racheté et liquidé ses concurrents Nomaï et Syquest, il s’est retrouvé seul, hégémonique, sur le marché du disque amovible. Mais depuis la chute des prix et l’explosion des capacités des disques durs, ses ventes de Zip et de Jaz plafonnent. Résultat, les pertes ont doublé au cours de l’exercice 1999.Depuis, le constructeur a mis un peu d’ordre dans ses rangs. Exit donc la gamme Dito, réservée au stockage sur bande. Elagué aussi 10 % du personnel. Avec ces coupes, Iomega est redevenu bénéficiaire. Sur les neuf premiers mois de l’exercice 2000, la société affiche même un bénéfice de 147 millions de dollars. Mais 80 % de son CA reste lié aux ventes de Zip.Aujourd’hui, le constructeur entame une diversification à outrance. Dans cette quête, le cheval de bataille sera le click, renommé pour l’occasion PocketZip. Depuis son lancement il y a deux ans, cette petite disquette n’a convaincu qu’Agfa. Iomega a donc décidé de lancer ses propres produits : un lecteur MP3 et une visionneuse de photos via la télévision. Et ce n’est apparemment qu’un début.On murmure que la firme s’intéresse maintenant aux assistants personnels et aux outils de montage vidéo. Une drôle de reconversion pour un spécialiste du disque amovible.
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