La direction générale doit inscrire l’informatique dans sa stratégie. Pour évoluer avec rigueur mais sans lourdeur.
L’accompagnement du changement technologique est-il un concept pompeux pour nourrir quelques grands du conseil, ou une vraie nécessité ? Face à la multiplication des technologies et des perspectives ouvertes, une entreprise doit intégrer son système d’information et son évolution à moyen terme à sa réflexion stratégique. Auparavant réservée aux très grandes entreprises épaulées par des poids lourds du conseil, la conduite du changement arrive dans les PME. Objectif : faire coller l’informatique à l’évolution prévisible de l’entreprise et planifier au mieux projets et dépenses.S’il n’est pas nécessaire de s’appuyer sur des méthodes lourdes, l’appel à un consultant – même dans les entreprises moyennes – reste cependant inévitable. En effet, la direction générale n’a pas toujours une vision claire de l’influence possible des nouvelles technologies sur le métier de l’entreprise.La direction informatique ne peut être experte dans tous les domaines, et elle est souvent loin des processus métier. Quant aux utilisateurs, ils vivent dans la crainte d’être distancés. L’arbitrage extérieur permet de bâtir un plan directeur informatique, future épine dorsale de la conduite des mutations nécessaires. Trancher à bon escient est plus facile avec un regard extérieur. Une fois établi, le plan transparaîtra en partie dans chacun des projets engagés. Leur priorité sera proportionnelle à leur proximité avec le c?”ur de métier de l’entreprise : les applications qui touchent au savoir-faire et à la qualité des produits.
