Dans un contexte de mécontentement autour des licences Oracle commercialisées à l’unité de puissance, la firme de Redwood s’adresse aux start-up et aux capitaux-risqueurs avec un programme de facturation spécial baptisé Launch Box.Oracle renoue avec une politique de tarification inaugurée en septembre 1999 autour du pack Oracle.com Suite, un ensemble d’applications à destination des start-up. L’ensemble proposait la base de données Internet Oracle 8i, Oracle Application Server, Oracle JServer, JDeveloper et l’interface d’indexation et de publication WebDB pour un peu moins de 10 000 dollars.Launch Box s’inscrit dans cette logique et s’adresse aux capitaux-risqueurs, aux incubateurs et aux start-up qui souhaitent adopter les technologies Oracle dès le démarrage d’une activité.Le programme propose plusieurs modes de facturation : des ristournes fixes pour les entreprises qui réalisent un volume de transactions important ou bien la vente directe de licences aux capitaux-risqueurs et aux incubateurs. Dans ce dernier cas de figure, les solutions achetées au serveur peuvent être déclinées plus facilement pour l’ensemble des start-up placées sous l’aile protectrice d’un même incubateur. Launch Box est valable pour l’ensemble des solutions de l’éditeur.Résumons donc la situation. Après avoir propagé un vent d’inquiétude parmi les entreprises, en décidant de facturer à l’unité de puissance, Oracle consent des réductions aux start-up. Une manière de rassurer les PME, mal informées sur les nouvelles modalités de tarification d’Oracle.Côté grands comptes, la puissance des machines ou la règle des utilisateurs nommés (unité de puissance, divisé par 30 et multiplé par 4 300 francs HT par utilisateur) reste la règle pour évaluer le prix des licences. Un écueil que les start-up pourront visiblement éviter.
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