Jamais INNOROBO n’aura été aussi international. C’est la première fois qu’Américains, Britanniques, Suisses ou encore Japonais sont présents à ce point sur les stands du premier salon européen de la robotique. Avec pour effet de rendre plus riche et dynamique cet évènement et d’élargir ses champs d’applications. Agriculture, santé, industrie, service, jardinage, objets connectés, les robots sont partout désormais. La preuve en 9 robots…
• Mecha Monsters de Reach Robotics
Ce robot de « combat ludique » britannique n’en est qu’au stade de prototype. Répondant au doux nom de Brutus, il vient de remporter le concours des start-up INNOECHO du salon. Il faut que dire que son concept est très original : on le commande depuis son smartphone afin d’affronter d’autres Meca monsters en suivant les règles et les évolutions d’un jeu vidéo (possibilité d’ajouter des accessoires et des armes réelles et virtuelles). Nous reviendrons demain sur le Mecha Monsters avec un article complet.
• Versaball d’Empire Robotics
On dirait une grosse balle verte, venue des Etats-Unis, mais c’est une pince industrielle pouvant se fixer sur n’importe quel robot. Sa particularité est d’être remplie d’air ce qui la rend totalement souple. Du coup, elle est sûre, solide mais aussi très flexible, presque comme un chewing gum. Enfin, elle agrippe facilement les objets grâce à sa technologie d’étreinte granulaire. Versaball n’est pas encore commercialisé.
• Gaia de Still Human
Présentée comme un cyborg végétal par ses créateurs français, ce pot de fleur mobile compte quatre capteurs détectant les besoins de la plante en soleil, en humidité, en richesse du sol ou température. Grâce à ses roues latérales, elle se déplace seule au soleil ou à l’ombre. Gaia reste encore au stade du prototype. Une campagne sur Kickstarter est prévue pour l’année prochaine.
• Optoforce
Cette start-up hongroise a développé une technologie hors-pair dûment brevetée. Des capteurs 3D de force en silicone qui s’adaptent au poids et à la taille d’un objet à saisir en utilisant la lumière infrarouge. Ils sont ainsi capables de détecter la fragilité d’une ampoule ce qui permet au robot de la saisir sans la briser.
• PARO
C’est probablement la machine la plus étrange du salon. Conçue par le professeur japonais Shibata, ce robot émotionnel interactif, qui a fait ses premiers pas en 2001, est en forme… de bébé phoque. Il est destiné spécialement aux personnes atteintes de troubles du comportement ou de la communication. Avec ses sept moteurs, il peut bouger sa tête, cligner des yeux, remuer la queue et actionner ses deux nageoires latérales. Il s’adapte aux réactions de son utilisateur grâce à une douzaine de capteurs et trois microphones.
• Exoatlet d’Exoatlet
Les Russes sont présents en force pour la première fois au salon Innorobo. A commencer par la start-up Exoatlet qui a développé un prototype d’exosquelette permettant de supporter jusqu’à 10% du poids de son corps. Il cible les patients atteints de troubles moteurs et les personnages âgées mais aussi, plus original, les accidentés en période de rééducation qui peuvent s’entraîner à marcher grâce à un algorithme spécifique. La commercialisation est prévue pour l’année prochaine.
• Vecna de Vecna QCBot
Ce robot à l’allure parallélépipédique est utilisé depuis deux ans dans des hôpitaux à Beauvais et Nantes. C’est un véritable assistant qui sert à transporter des médicaments et se commande via son interface tactile intégrée. Il se déplace de façon autonome, une fois que l’on a déterminé pour lui son itinéraire.
Il s’utilise après avoir cartographié l’environnement. S’il rencontre un obstacle imprévu, il s’arrête. Mais il est capable de prendre tout seul l’ascenseur. Un gain de temps précieux pour les infirmières. Il retourne même seul à sa station de recharge.
• Nextage de Kawada Robotics
Pour amuser la galerie, les Japonais de la société Kawada Robotics avaient décidé de faire servir le café à leur robot industriel Nextage sur le salon Innorobo. Une façon de prouver sa précision mais ça n’est pas vraiment sa finalité.
C’est un « cobot », un robot collaboratif conçu pour assembler de petites pièces dans les usines, principalement dans le domaine automobile. S’il revêt une forme humanoïde, « c’est parce qu’on aime bien ça au Japon », nous ont déclaré les responsables de la société Kawada.
• CR35 de Fanuc
C’est le robot le plus impressionnant du salon. Ce cobot japonais a une capacité de charge de 35 Kg grâce à un capteur de force placé sous sa base. Sa couleur verte n’est d’aucune utilité mais elle le démarque à coup sûr des autres robots industriels.
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Les robots du futur sont à découvrir à Innorobo – 01/07/2015
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