Google Assistant partout. Si on ne devait retenir qu’une surprise de cet IFA 2017, c’est certainement l’ampleur de la déferlante de l’assistant vocal de Google dans toutes sortes d’appareils. Enceintes, smartphones, montres, téléviseurs, tablettes : n’en jetez plus, Google veut investir tous les appareils électroniques, de la maison à la mobilité.
Et pour cela, la société mise comme à son habitude sur ses partenaires plutôt que sur ses propres produits. Google Home, sorti l’année dernière aux Etats-Unis et il y a moins d’un mois en France aura donc certainement le même destin que les smartphones Nexus puis Pixel. Ils tiennent le rôle de plate-forme de référence et n’ont jamais connu un succès commercial, à cause d’une distribution effectuée seulement en ligne.
Des enceintes qui misent sur la qualité sonore
On a vu ainsi sur le salon berlinois des enceintes intelligentes conçues par des acteurs plus classiques de ce secteur. C’est par exemple le cas de Sony avec sa LF-S50G qui propose un son de bien meilleure qualité que l’enceinte de Google et qui s’avère surtout configurable en multiroom. Il ajoute un afficheur en façade pour l’heure ou un minuteur.
Chez son compatriote Panasonic, la très sobre et élégante GA10 mise quant à elle intégralement sur la qualité sonore. Elle intègre pour cela deux tweeters de 20 mm et un woofer de 80 mm. Du côté de JBL, la LINK se décline en trois tailles différentes, dont deux équipées de batteries pour un usage réellement nomade. Anker ou Panasonic ont également lancé leurs propres produits. Malgré leurs différences, tous ces modèles bénéficient de la même version de Google Assistant : ses fonctionnalités seront exactement les mêmes que celles intégrées dans Google Home.
Des intégrations plus ou moins poussées
Certains constructeurs vont même plus loin. C’est notamment le cas de LG qui l’a intégré à son nouveau smartphone haut de gamme V30, mais aussi à son écosystème connecté. Sur le téléphone, l’intégration plus poussée de Google Assistant permet par exemple de lancer l’appareil photo, une fonctionnalité qui n’existe pas sur ses concurrents. LG permet aussi à l’assistant vocal de Google de commander ses appareils électroménagers qui communiquent déjà via SmartThinQ. On peut alors vérifier le temps restant dans un cycle de lavage ou encore demander à son réfrigérateur américain de faire davantage de glaçons.
La solution de Google n’est pas la seule à être adoptée par les constructeurs. JBL a par exemple conçu une gamme spécifique d’enceintes dédiée à Alexa d’Amazon. Avec sa quatrième génération du Moto X, Motorola donne quant à lui le choix entre Google Assistant et Alexa.
Reste un acteur qui fait sans surprise son chemin en solo : Apple. La marque commencera à commercialiser son enceinte HomePod en décembre prochain. Un signe de plus que la guerre des assistants vocaux ressemblera certainement à celle ses OS mobiles.
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