Un smartphone haut de gamme de 2016 avec un processeur de 2015. Voilà en substance ce que propose HTC avec son nouveau modèle baptisé 10 evo. Tournant sur Android 7 Nougat, il est en effet équipé du SoC Snapdragon 810.
Une plateforme certes haut de gamme, mais commercialisée par Qualcomm depuis 2015 et qui équipait alors une bonne partie des flagships sortis cette année-là. Il lui avait souvent été reproché d’être mal né : il chauffait beaucoup et consommait bien trop d’énergie, réduisant d’autant l’autonomie des smartphones qui l’utilisaient.
Pas de prise jack
Malgré ce choix étrange, le reste de la configuration du HTC 10 evo flirte bel et bien avec les configurations haut de gamme : écran de 5,5 pouces Super LCD 3 affichant une définition QHD (1 440 x 2 560 pixels) et une résolution de 534 pixels par pouces, 32 Go de stockage extensible à 2 To par carte microSD et 3 Go de RAM. Côté réseau, il est doté d’un modèle 4G de catégorie 6 autorisant une vitesse théorique de téléchargement de 300 Mb/s.
Sa batterie assure une puissance de 3 200 mAh, le tout utilise une connectique USB Type-C et est complètement dépourvu de prise jack. Son capteur photo de 16 mégapixels est quant à lui équipé d’une optique stabilité ouvrant à f/2.0 et muni d’une focale de 28 mm. Le HTC 10 evo répond à la norme IP57 pour assurer son étanchéité.
Une version internationale du Bolt
S’il est présent sur le site français du constructeur, aucune date de disponibilité ni de prix n’ont pour l’instant été communiqués. Son prix de 599 $ outre Atlantique reste cependant un bon indice. Il serait donc vendu à un prix supérieur à celui auquel on peut désormais dénicher le HTC 10, équipé d’un processeur Snapdragon 820 de dernière génération.
Car ce HTC 10 evo est en fait un clone du Bolt, commercialisé en exclusivité depuis quelques jours par l’opérateur américain Sprint. Son nom est tiré d’un partenariat avec le sprinteur jamaïcain Usain Bolt, qui lui prête son image de rapidité. Pour l’endurance en revanche, on repassera.
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