Gagner de l’argent tous les soirs en répondant à onze questions de culture générale ; cela ne vous rappelle rien ? Si vous pensez au jeu américain HQ Trivia, vous avec gagné (toute notre estime). Un équivalent français se lance dans le grand bain ce 25 janvier, une première en Europe. Tous les jours à 19 heures, les utilisateurs d’iPhone en France, Suisse et Belgique, pourront tenter de gagner 100 euros par jour en semaine et 250 les samedi et dimanche.
Flashbreak ressemble évidemment à HQ Trivia – très populaire outre-Atlantique – mais aussi à ses nombreux équivalents comme The Q ou Genius. « Il y a beaucoup de réflexion actuellement sur les nouveaux formats qui peuvent être utilisés sur smartphone, c’est normal qu’à un instant plusieurs acteurs arrivent au même résultat », nous explique Romain Salzman, le cofondateur de l’application sur laquelle il travaille depuis plusieurs mois.
Des invités surprises pourrait présenter le jeu
La forme est donc identique aux jeux de ce type avec une présentatrice ou un présentateur qui pose les questions en direct. A chaque réponse, il réagit de manière interactive, par exemple en citant le nom de participants éliminés ou encore dans la course et en lançant quelques blagues. L’ambiance est clairement plus amusante que n’importe quelle partie jouée avec l’application Trivial Pursuit ou celle Questions pour un champion.
« Ce sont trois acteurs issus du théâtre d’improvisation qui se répartiront la présentation des parties, précise le cofondateur. On travaille également à la possibilité d’avoir des invités surprises, s’enthousiasme Romain Salzman. On adorerait par exemple qu’Omar Sy présente une fois l’émission ». Ce n’est pas pour rien que la société a installé ses studios dans le quartier parisien du Marais, très central et facilement accessible à tous.
Si tout le monde perd, tout le monde est repêché
Une différence d’importance existe toutefois par rapport à son principal cousin américain : « nous proposons un repêchage, si tous les participants perdent avant la fin des onze questions, ils reviennent tous en jeu, la cagnotte est donc forcément gagnée », précise-t-il. Un bon moyen pour inciter les joueurs à rester jusqu’au bout de la partie qui dure entre 10 et 15 minutes.
Car l’audience, c’est à dire le nombre de personnes qui participera à chaque partie, sera cruciale pour la pérennité de l’application. « Pour le moment, nous finançons notre activité grâce à une première levée de fonds auprès de nos amis et nos familles, détaille le cofondateur. Nous espérons rapidement en faire une seconde ». Le but est toutefois d’être rentable grâce par exemple à des questions sponsorisées. « En quelle année a été fondé Coca-Cola ? » pourrait être un exemple de question financée par la marque de sodas.
Associer les annonceurs à un sentiment positif
« C’est bien plus positif pour une marque d’être associée à la ferveur provoquée par un jeu, qu’à une publicité sur YouTube souvent perçue comme nuisible, constate Romain Salzman. Une bonne partie des jeunes de moins de 25 ans utilisent des bloqueurs de publicité et n’aiment pas ces annonces qui les empêchent de regarder immédiatement la vidéo qu’ils désirent ».
Pour développer cette audience, Romain Salzman mise dans un premier temps sur la déclinaison du jeu sur des sujets précis : sport, gaming ou encore musique, par exemple par le biais d’un blind test. L’autre possibilité, plus ambitieuse, serait de produire des émissions faisant la part belle à l’interactivité : « On peut imaginer un journal télévisé et des interviews où les personnes en plateau réagiraient directement aux questions et commentaires des spectateurs connectés ».
Grâce à son créateur, Devialet est dans les Apple Store
Rien ne semble impossible pour ce Français de 27 ans qui a quitté Devialet il y a 18 mois pour se lancer dans le grand bain de l’entrepreneuriat. Après avoir lancé la marque d’enceintes connectées haut de gamme aux Etats-Unis et signé l’accord de sa commercialisation dans les Apple Store, Romain Salzman a toutefois connu quelques déconvenues.
« Avec mon associé, nous avons travaillé sur plusieurs applications, l’une d’entre elles proposait à des inconnus de dîner entre eux. Le concept fonctionnait très bien, mais nous manquions d’hôtes pour recevoir les gens », déplore le néo-entrepreneur. Si l’on en croit l’engouement pour les jeux équivalents à Flashbreak, le succès pourrait enfin être au rendez-vous.
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